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République dominicaine (extrait du Routard.com)
La République dominicaine (plus communément appelée du nom de sa capitale, Saint-Domingue) partage avec Haïti la mythique île d’Hispaniola, découverte par Christophe Colomb. La République dominicaine est le pays d’Amérique où furent construits la première cathédrale, le premier hôpital, la première université... Saint-Domingue est devenue la première destination touristique des Caraïbes, devant Cuba. Pourtant, les souvenirs de la conquête et de la colonisation y sont paradoxalement moins nombreux : partis chercher de l’or, les Espagnols abandonnèrent vite l’île pour aller conquérir le Mexique et le Pérou.
On ne vient donc pas vraiment à Saint-Domingue pour ses trésors architecturaux (rares en dehors de la capitale), mais pour ses trésors naturels, à commencer par ses centaines de kilomètres de plages de sable blanc, bordées de cocotiers. Ajoutez à cela beaucoup de soleil, quelques villages de pêcheurs... et vous aurez tous les ingrédients pour des vacances de rêve !
Cela dit, ce n’est pas ce cocktail tropical typiquement caribéen qui fait la vraie richesse de Saint-Domingue. Ce qui vous séduira davantage en République dominicaine, pour peu que vous ayez la curiosité de quitter les confortables resorts côtiers pour vous aventurer dans l’île, c’est cette subtile atmosphère exotique, faite d’une grande sensualité et d’une petite musique locale (la bachata) qui vous imprègnent doucement.
Il serait dommage de se contenter d’écumer les cocoteraies et les lagons ! Prenez le temps de parcourir la République dominicaine profonde. Les campagnes vierges de tourisme, les petits ports de pêche et les villages presque inaccessibles, les montagnes de l’intérieur, propices aux sports aventureux et aux balades à la découverte des merveilles naturelles, avec en récompense le Pico Duarte.
Argent République dominicaine
Argent, banques, change
Monnaie
- La monnaie locale est le peso dominicain (RD$), mais le dollar US est accepté à peu près partout, et surtout dans les hôtels de catégorie supérieure.
Taux de change en temps réel : DOP 45.9
Commandez dès maintenant vos pesos dominicains.
Indiquez sur le convertisseur de devises la somme en euros que vous souhaitez échanger.
En moyenne, 1 US$ = environ 40 RD$. Ce taux est très variable, en raison de l'instabilité économique du pays. Il est cependant intéressant d'arriver avec quelques dollars américains pour payer la carte de tourisme et d'autres frais éventuels.
L'euro, mi-2015, valait entre 53 et 55 RD$. Là encore, le taux est assez fluctuant.
Nous avons ici appliqué le taux de change de 1 € = 54 RD$.
L’euro est accepté toutes les banque et dans tous les bureaux de change.
Payez au maximum en pesos, car l'utilisation du « billet vert » a tendance à faire augmenter les prix. Certains hôtels, tenus par des Européens, ont une fâcheuse tendance à n'afficher leurs prix qu'en dollars ou en euros, mais ils n’ont pas le droit de refuser une transaction en monnaie locale. Ils appliquent alors un taux de change pas toujours très favorable (à vous de vérifier).
- Les plus prudents peuvent se munir de chèques de voyage en dollars ou en euros, comme les travellers American Express. Cela ne nous a toutefois pas semblé très utile.
Change
Le taux le moins intéressant est celui qui est pratiqué à l'intérieur des aéroports, ainsi que dans les grands hôtels. Le meilleur taux est appliqué dans les bureaux de change et les banques. Nous ne saurions trop insister sur les risques du change dans la rue, d'ailleurs interdit, à Saint-Domingue. Ne vous laissez pas appâter par un taux mirifique, vous êtes assuré à 99 % de vous faire avoir...
Cartes de paiement
Les principales cartes de paiement sont acceptées dans le pays (MasterCard, Visa et American Express), dans de nombreux établissements touristiques, et leur usage n’entraîne pas de frais bancaires supplémentaires de votre côté ; en revanche, de nombreux commerçants taxent de 2 à 5 % supplémentaires pour leurs frais.
On trouve également dans l’ensemble du pays des distributeurs automatiques de billets.
N’oubliez pas que « banque » se dit banco en espagnol (les bancas sont des kiosques pour jouer et parier !).
La plupart des distributeurs ont un plafond de retrait, généralement fixé à 4 000 RD$. Préférer ceux du Banco Popular, dont la limite de retrait est fixée à 10 000 RD$.
Budget en République dominicaine
Les prix transcrits en euros correspondent au taux moyen de 1 € = 52 RD$. Ce taux varie cependant très régulièrement.
Repas
On peut manger à moindres frais, mais attention aux taxes et services. Pour les établissements très modestes, les taxes sont généralement incluses, mais dès qu'un resto ressemble un tant soit peu à un resto, deux taxes de 18 % (ITBIS, sorte de TVA) et 10 % (service) s'appliquent et viennent largement grever l'addition. Il est bon de préciser que le personnel voit rarement la couleur de ces 10 % ! Certains établissements appliquent seulement une des taxes, d'autres les deux...
- Très on marché : moins de 400 RD$ (environ 7,50 €).
- Prix moyens : de 400 à 800 RD$ (environ 7,50-15 €).
- Chic : de 800 à 1 300 RD$ (environ 15-24 €).
Pourboire
Lorsque le service est mentionné sur les facturettes des restos (en général 10 %, à ne pas confondre avec les 18 % de taxes), vous n'avez rien à laisser en plus. Mais si le serveur ou la serveuse vous ont régalé d'un grand sourire et que tout est parfait, alors une petite propina (pourboire) semble justifiée, même si le service est inclus.
Achats
C'est au mercado Modelo de Santo Domingo que vous trouverez la plus grande concentration du pays d'objets de fabrication locale : des tableaux naïfs (souvent peints par des Haïtiens), des petits objets plus ringards que créoles, plus chinois que dominicains et, bien entendu, toutes les marques de rhum et de cigares. Mais pour les achats de cigares, ce n’est pas le bon endroit.
Une mention particulière pour les poupées Limé, créées par la sculptrice Liliana Mera en 1981, avec leur visage sans traits, ni yeux, ni bouche, ni couleur, comme pour illustrer les multiples origines du peuple dominicain.
- CD de merengue et de bachata : les CD des vendeurs ambulants sont souvent des copies de qualité médiocre.
- Ambre : surtout utilisé pour la fabrication de bijoux dont le coût est relativement modeste. Tout dépend de l'importance de la pièce.
- Larimar : c'est une pierre semi-précieuse dans les tons bleus, gris et verts. On ne la trouve qu'en République dominicaine (région de Barahona). Dominicains en ont fait un « trésor national ». On l'utilise pour réaliser de jolis bijoux.
- Cigares : vous pouvez en rapporter 50 par personne. La différence de prix est intéressante, surtout si vous les achetez à Santiago, directement chez les fabricants. Les prix sont alors fixes. Attention aux cigares proposés par les vendeurs ambulants, ils sont presque toujours faux (ou vrais, mais très mal faits). N'espérez pas non plus faire une bonne affaire en duty free, à l'aéroport, les cigares y sont vendus bien plus cher que dans le pays et de piètre qualité.
- Café : excellent, parfois bio et pas cher du tout.
Marchandage
Il fait un peu partie des pratiques locales, surtout dans les établissements populaires et dans la rue. Mais ce n’est pas véritablement une institution comme dans d’autres pays. Le problème, lorsque l’on arrive, est de connaître le juste prix pour éviter de se faire avoir, mais, si un commerçant, chauffeur de taxi ou autre est honnête (il y en a heureusement beaucoup), il pourra se sentir vexé de vous voir négocier pour quelques pesos.
Comme partout, il faut sentir à quel moment on peut discuter et jusqu’où l’on peut aller. Question de feeling et de psychologie...
Santé et sécurité République dominicaine
Santé
À signaler, la présence épisodique de paludisme, y compris en bord de mer et dans les sites touristiques les plus réputés. Par mesure de précaution, le ministère de la Santé recommande de suivre systématiquement un traitement antipaludique pour l'ensemble du pays (Nivaquine).
Quelques consignes pour éviter les piqûres de moustiques : bien se couvrir les bras et les jambes à la tombée de la nuit, préférer les chambres avec moustiquaires ou AC (qui les affaiblit). Sur les parties découvertes, utiliser lotions ou crèmes répulsives efficaces. De très nombreux produits vendus en grandes surfaces et même en pharmacie sont peu ou pas du tout efficaces. Les spécialistes reconnaissent davantage les produits contenant l'une ou l'autre des substances actives suivantes : DEET à 50 % ou à défaut l'agent 35/35. On recommande notamment la gamme de produits Insect Ecran, et Cinq sur Cinq.
Beaucoup de maladies sont transmises par les moustiques (arboviroses), en particulier la dengue, qui sévit parfois de manière hyper endémique. Si votre séjour ne vous amène qu'en bord de mer dans un hôtel-club de bon standing, les risques sont minimes. En revanche, si vous allez randonner à l'intérieur du pays, il convient d'adopter l'ensemble des mesures antivectorielles (moustiquaires imprégnées d'insecticides, répulsifs cutanés, insecticides d'atmosphère, éventuelle imprégnation des vêtements, etc.).
En raison de la présence du virus Zika transmis par des piqûres de moustiques-tigres, il est recommandé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de différer leur séjour, ou de se protéger contre les piqûres de moustiques.
Par ailleurs, prévoir un système de purification de l'eau (comprimés, filtres microbiens...) : comme dans la plupart des pays tropicaux, on ne boit pas l'eau du robinet : achetez des bouteilles d'eau minérale capsulées et évitez la glace.
Attention aussi au soleil (qui tape très fort) : prévoyez lunettes, chapeau ou casquette et crème solaire !
D'un point de vue alimentaire, en dehors d'un déficit d'hygiène commun aux tropiques, pas grand-chose à craindre si ce n'est que la consommation de certains poissons coralliens est toxique, comme dans beaucoup de pays des Caraïbes (ici ça s'appelle la ciguatera) : renseignez-vous et évitez d'en manger dans les restos amateurs ou pendant la période des cyclones (entre septembre et novembre).
Très fréquente, comme dans toutes les Antilles, la larva migrans s'attrape en marchant ou en bullant à même le sable des plages également fréquentées par les chiens. Une larve s'infiltre sous la peau et entraîne de fortes démangeaisons pendant plusieurs semaines. Prévention : sandales et serviette de plage.
Le système de Sécurité sociale, inefficace, ne permet pas aux Dominicains de se soigner gratuitement. Dans les hôpitaux, les consultations sont gratuites mais il faut payer les analyses, les radios et les médicaments. Il existe dans toutes les villes une grande quantité de cliniques privées, où l'on obtient des soins à peu près corrects, mais les prix sont souvent exorbitants, surtout pour les touristes.
- Attention : vérifiez bien vos assurances médicales avant de partir. En effet, les cliniques privées - et c'est là, bien entendu, qu'on aura tendance à vous conduire en cas de pépin -, pratiquent le plus souvent le modèle américain et des prix prohibitifs, et refusent de vous laisser sortir si vous n'avez pas payé la note...
Sécurité
- En cas de problème, contacter sur place la police touristique (Politur) : 809-686-8639.
- Sécurité : la République dominicaine est encore un pays sûr. Parallèlement au développement du tourisme, la délinquance existe, bien sûr, mais moins que dans les grandes villes européennes. Quelques cas d'agressions de touristes sont régulièrement signalés (du genre vols à l'arraché dans les taxis ou les chambres d'hôtel), mais ils restent exceptionnels. On peut circuler dans le pays sans risque particulier.
Prudence, surtout le soir, dans certains quartiers de la capitale (hors zone coloniale) et des grandes villes, ou dans les sites très touristiques, mais pas de parano inutile. Les gens sont en général serviables. En voiture, éviter si possible de circuler la nuit (nids de poules, vélos ou camions sans phares, animaux errants...).
- Au début, vous serez sûrement étonné de voir dans les rues autant de gens armés, militaires, policiers, gardiens de banques, voire particuliers. C’est dans la culture du pays ! Il est amusant de voir des personnes souvent âgées protéger l’entrée des banques avec une vieille pétoire. Heureusement, ces armes servent surtout à impressionner, mais elles sont aussi révélatrices du nombre croissant d’armes illégales qui circulent aujourd’hui dans le pays...
- La fermeture de tous les lieux publics se fait à minuit, du dimanche au jeudi, à 2h du matin les vendredis et samedis. Seuls les casinos peuvent ouvrir plus tard, mais sans servir d'alcool.
- Attention aux petits arnaqueurs, tout sourire, qui se proposent de vous aider dès l'aéroport... ou à ceux qui proposent de changer de l'argent à la sauvette. Refuser gentiment, mais fermement.
- À la campagne, on cherchera souvent à vous donner un coup de main. Cette démarche est sympathique, mais parfois votre interlocuteur attendra un paiement en retour. Tâchez d'éviter toute ambiguïté.
- Attention lors de l'utilisation de votre carte de paiement, des cas de fraude ont été signalés (éviter les paiements systématiques par carte bancaire dans les magasins). Mais là encore, pas de paranoïa inutile, ça reste assez rare.
- N’emportez avec vous qu’une photocopie de votre passeport (cela suffit lors d’un contrôle), laissez l’original à l’hôtel, soit dans le coffre de votre chambre si elle en est équipée, soit bien planqué dans votre valise/sac.
- Les stations touristiques attirent les petits voleurs, et il est prudent de conserver ses biens dans le coffre de l'hôtel plutôt que sur la table de nuit. Bref, il suffit d'appliquer les attitudes de base du voyageur averti pour éviter les problèmes.
Drogue
Actuellement, les Dominicains fument assez peu d'herbe, même les jeunes, plutôt attirés par la bière et le rhum, compléments habituels du merengue. On est loin des rastas des îles voisines. Cependant, il y a une petite consommation locale de marijuana et de champignons.
L'île, surtout la partie haïtienne, est une plaque tournante des produits colombiens (pas le café...). Attention : comme les policiers arrêtent rarement les professionnels, ils se défoulent avec le menu fretin de passage. Et un minimum de 6 mois de prison est requis pour la consommation personnelle...
La lutte contre le trafic de drogue est, avec la lutte contre la pauvreté, un des thèmes majeurs du programme du candidat Danilo Medina, élu président de la République dominicaine en mai 2012. Le pays est devenu une plaque tournante de la drogue (cocaïne) en provenance notamment de Colombie, et à destination des États-Unis et de l’Europe.
Transports République dominicaine
L'avion
Une dizaine d'aéroports permettent, soit par les lignes régulières d'Aerodomca, soit par des avions-taxis, de se déplacer en moins de 1h dans n'importe quel coin du pays dans des conditions de confort et de sécurité normales.
Le bus
3 compagnies importantes se partagent le territoire : Metro et surtout Caribe Tours, vers le Centre et le Nord du pays, ainsi que Transporte Espinal, plus petite que les autres et ne desservant que certaines grandes villes. Ces compagnies vous acheminent pour quelques centaines de pesos dominicains dans des conditions de sécurité et de confort remarquables (cela dit, attention à la clim poussée à fond). Les bus sont généralement en très bon état (de gros efforts ont été faits ces dernières années).
De nombreux bus plus petits sillonnent le pays avec des horaires moins sérieux que les compagnies citées.
On ne peut pas réserver à l'avance et les billets s'achètent le jour même.
Les guaguas
Prononcer « goua-goua ». Ce terme général désigne des minibus, ou tout simplement des camionnettes. Là, pas vraiment de terminal (on les trouve généralement près des parcs centraux) et surtout jamais de refus d'embarquer : même quand c'est plein, on pousse... Éviter les grosses valises ! D’ailleurs, les guaguas font payer une fois sur deux une place supplémentaire pour les bagages à partir de 3 personnes (négocier le prix). Aucun confort, et sécurité plus que problématique, mais c'est folklo et vraiment pas cher. Pratique surtout pour les petits trajets.
Les taxis
À l'exception des compagnies connues, toujours négocier avant de démarrer et bien préciser que le prix est pour l'ensemble des passagers. Les taxis dominicains n’ont pas de compteur ou s’ils en ont un, il ne marche pas. Les véhicules sont souvent en mauvais état, et les taxis « occasionnels » n'ont fréquemment aucune assurance...
Les conchos
Ce sont des motos-taxis que l'on trouve à peu près partout dans les villes et jusque dans les campagnes reculées. Pour quelques dizaines de pesos, elles vous emmènent rapidement où vous voulez, mais sur des distances assez courtes. Relativement risqué toutefois (pas de casque, pas d'assurance) et prix à négocier avant, surtout la nuit. On peut toujours taper gentiment sur l’épaule du chauffeur pour lui dire d’y aller mollo. On peut même monter à 2 passagers, mais à éviter car cela coûte le double, alors autant en prendre 2...
La location de motos
C'est parfois le moyen le plus pratique pour découvrir une région. Il peut être intéressant de faire les grands trajets en bus et d'explorer un coin en toute liberté en louant une moto. On conseille toutefois d’être motard pour louer une bécane. Ne vous improvisez pas pilote au pied-levé, même si personne ne vous refusera une location. Il en va de votre peau ! La location est à éviter en saison des pluies.
Pratiquement aucun Dominicain ne porte de casque (sauf à Santo Domingo). Pourtant, le port du casque est bien obligatoire et les policiers aiment le rappeler aux touristes étrangers.
Malheureusement, il est difficile de trouver un casque correct chez les loueurs. Si vous êtes motard, apportez le vôtre.
La location de voitures
À partir de trois ou quatre personnes, la voiture est un moyen de transport avantageux. Le véhicule le moins cher revient à environ 40 € par jour, et il faut compter environ 60 € pour un 4x4 bon marché. On vous recommande de faire une réservation par Internet L'essence est presque aussi chère qu'en Europe : elle est servie par gallons de 2,5 l, et revient à environ 1,50 €/l.
Si vous prévoyez de faire un circuit en voiture, il est préférable de louer un petit 4x4. Car, à part les axes principaux, les routes secondaires sont très mauvaises et se terminent presque toujours en pistes, certaines étant d'ailleurs impraticables autrement qu'en véhicule 4x4. Bien vérifier qu’il s’agit d’un vrai 4x4 (et non un emballage 4x4 d’un véhicule 2x4 !).
Les petits loueurs, même légaux, n'ont souvent pas d'assurance pour les dégâts matériels causés au véhicule. Et vous aurez à payer les réparations.
Quel que soit le loueur, avant de signer un contrat, bien vérifier l’état de la voiture (ne pas oublier de vérifier la roue de secours) et faire indiquer sur le contrat toutes les éraflures. Bien vérifier également les « suppléments » éventuels : transfert à l'aéroport, taxe ITBIS, frais de retour à un autre lieu que celui de la prise en charge (dropoff), assurances complémentaires diverses, etc. Tout additionné, cela peut vous coûter le double de la location proprement dite.
La location de quads
Petit aparté « coup de gueule » sur ce moyen de transport à la mode sur les régions côtières. Son coût de location est sensiblement le même que celui des voitures et les possibilités sont moindres : autonomie limitée, seulement un passager. On peut, certes, rouler n'importe où avec un quad, même sur les plages, mais c'est formellement interdit ! On ne vous parle même pas de la nuisance sonore et de la pollution. La présence débridée de quads devient d'ailleurs un vrai problème, notamment dans la presqu'île de Samaná.
L'auto-stop
Il n'est quasiment pas pratiqué en République dominicaine, contrairement à Cuba. Dans de rares cas, on vous demandera : « Dame una bola. » Cela veut dire : « Prends-moi en stop. » À vous de voir...
L'art de conduire en République dominicaine
Contrairement à ce qu’en disent certains, il n’est pas plus dangereux de rouler ici qu’ailleurs sous les tropiques (mais pas moins non plus). En outre, on apprécie vite le peu de trafic sur les routes (le parc automobile étant assez faible) et l’absence d’embouteillage en dehors des grandes villes.
- Le port de la ceinture est obligatoire, ainsi que le port du casque si vous êtes à moto, même si presque aucun Dominicain ne respecte cette règle...
- Être très attentif à ce qui se passe autour de soi. Tout l’art consiste à regarder devant, derrière, mais aussi sur les côtés ; surtout sur les côtés ! Parce que ici on double indifféremment par la gauche ou par la droite. Ne pas croire non plus que le feu vert est un gage de sécurité... Prudence donc lorsque vous traversez un carrefour, même si vous croyez avoir la priorité.
- Les ralentisseurs ou « gendarmes couchés » (policia acostado) : même sur les « bonnes » routes, on rencontre souvent des ralentisseurs non signalés.
- Dans les croisements et intersections, on a souvent l’impression - réelle - que les automobilistes veulent forcer le passage lorsqu’ils s’engagent dans un carrefour. Faites donc comme les Dominicains : utilisez fermement le klaxon pour signaler que vous êtes bien décidé à passer !
- Attention à la voie de droite. On y rencontre de tout : des piétons en promenade, des camions arrêtés... et surtout des motocyclettes. On transporte de tout sur ces bécanes pétaradantes.
- État des routes : le réseau s’améliore lentement. Les grands axes sont en bon état : Santo Domingo-Santiago, Santo Domingo-Samaná-Las Terrenas et la voie express en direction de la capitale vers La Romana. Hormis ces grands axes, les routes dominicaines sont souvent en mauvais état, parsemées de nids-de-poule et de trous. On roule donc doucement et prudemment.
- La signalisation est rare. Dans certaines régions, elle est même inexistante. Dans ce cas, une bonne carte routière se révèle utile (à commander avant le départ chez votre libraire, ou à se procurer sur place). Malgré tout, les cartes routières ne remplaceront pas la méthode la plus ancestrale, et aussi la plus conviviale : s’arrêter pour demander sa route aux passants et se faire confirmer qu’on est effectivement sur la bonne route une fois engagé. Les Dominicains sont très aimables et vous renseigneront volontiers (même si ce n’est pas toujours de manière très précise !). Pour cela, quelques rudiments d’espagnol s’avèrent indispensables.
- Ne pas rouler de nuit. En raison du manque d’éclairage de certains véhicules, des piétons se promenant au bord de la chaussée, des animaux errants, des ralentisseurs peu visibles, il n’est vraiment pas conseillé de rouler de nuit.
Téléphone et Internet
Téléphones portables
On peut utiliser son propre téléphone portable en République dominicaine avec l’option « Monde ».
- À savoir : seuls les téléphones tribandes - et smartphones bien sûr - fonctionnent sur place. Pour être sûr que votre appareil est compatible avec votre destination, se renseigner auprès de votre opérateur.
- Activer l’option « international » : pour les abonnés récents, elle est en général activée par défaut. En revanche, si vous avez souscrit à un contrat depuis plus de 3 ans, pensez à contacter votre opérateur pour souscrire à l’option (gratuite). Attention toutefois à le faire au moins 48 heures avant le départ.
- Le « roaming » : c’est un système d’accords internationaux entre opérateurs.
- Vous recevez rapidement un SMS de votre opérateur qui propose un pack voyageurs plus ou moins avantageux (plutôt moins que plus), incluant un forfait limité de consommations téléphoniques et de connexion Internet. Bon, le « roaming » coûte tout de même très cher !
- Tarifs : ils sont propres à chaque opérateur et varient en fonction des pays (le globe est découpé en plusieurs zones tarifaires). À l’international, vous êtes facturé aussi bien pour les appels sortants que les appels entrants.
- Internet mobile : utiliser le wifi à l’étranger et non les réseaux 3G ou 4G. Sinon on peut faire exploser les compteurs.
Conseil avisé : désactiver la connexion « données à l’étranger » (dans « Réseau cellulaire »). Il faut également penser à supprimer la mise à jour automatique de votre messagerie qui consomme elle aussi des octets sans vous avertir (option « Push mail »). Opter pour le mode manuel.
Bons plans pour utiliser son téléphone à l’étranger
- Acheter une carte SIM/puce sur place : c’est une option avantageuse pour un voyage d’une durée assez longue, pour rester joignable avec ses proches et/ou si vous pensez passer beaucoup d’appels.
Avant tout, il faut vous assurer que votre téléphone est bien débloqué.
Il suffit ensuite d’acheter à l’arrivée une carte SIM/puce locale prépayée dans une agence de télécom (Claro, Viva ou Orange par exemple, représentées dans les principales villes du pays et souvent à l’aéroport). Possibilité aussi d’acheter un téléphone Alcatel (les moins chers coûtent env 800-1 000 RD$) ; carte SIM/puce env 200 RD$. Y ajouter un peu de crédit (200 RD$).
On vous attribue aussitôt un numéro de téléphone local. Pour les démarches, on ne vous demande que le passeport.
Les appels locaux ne vous coûtent alors quasiment rien.
- Se brancher sur les réseaux wifi est le meilleur moyen de se connecter au Web gratuitement ou à moindre coût. Aujourd'hui, la plupart des hôtels, restos et bars disposent d’un réseau, généralement gratuit.
- Une fois connecté grâce au wifi, à vous les joies de la téléphonie par internet !
Le logiciel Skype, le plus répandu, vous permet d’appeler vos correspondants gratuitement s’ils sont eux aussi connectés, ou à coût très réduit si vous voulez les joindre sur leur téléphone.
Autre application qui connaît un succès grandissant, Viber permet d’appeler et d’envoyer des SMS, des photos et des vidéos aux quatre coins de la planète, sans frais.
Même principe mais sans la possibilité de passer un coup de fil, WhatsApp Messenger est une messagerie pour smartphone qui permet de recevoir ou envoyer des messages photo, notes vocales et vidéos. La première année d’utilisation est gratuite, ensuite ça coûte 0,99 US$/an.
Internet
De plus en plus d’hôtels, surtout de catégorie « Prix moyens » à « Chic » sont équipés en wifi (généralement à la réception seulement, la plupart du temps gratuit). Sinon, ils tiennent aussi un ordinateur à disposition. Par ailleurs, on trouve quelques cybercafés en ville, mais avec l’explosion du wifi, ils ont tendance à disparaître. Attention, le service internet dans les resorts est horriblement cher. Préférez les petits centres internet, souvent deux à trois fois moins chers.
Liens utiles République dominicaine
Site officiel du tourisme en République dominicaine
Le site officiel du ministère du Tourisme. En français.
Voir le site -
Infos pratiques et thématiques
Infos pratiques, par secteurs géographiques et thématiques. En français.
Voir le site -
Infos pratiques et activités
Clair et bien fait. Beaucoup d’infos pratiques sur les transports et les activités sur place, sur la gastronomie, l'hébergement, la culture, etc. En anglais.
Voir le site -
Carte d'identité République dominicaine
- Superficie : 48 670 km², 2e pays des Caraïbes (île entière avec Haïti : 77 914 km²).
- Population : 10,1 millions d'habitants (dont environ 70 % de population urbaine).
- Densité : environ 207 habitants/km².
- Capitale : Santo Domingo de Guzmán (environ 3,3 millions d'habitants).
- Langue officielle : l'espagnol.
- Monnaie : peso dominicain.
- Régime politique : démocratie présidentielle. Congrès composé du Sénat et de la Chambre des députés.
- Chef de l'État : Danilo Medina (Parti de la libération dominicaine) (depuis août 2012).
- PIB par habitant : environ 9 500 US$.
- Moyenne d’âge : 27 ans.
- Espérance de vie : 77 ans.
- Taux d’alphabétisation : 90 %.
- Religion : catholique à 95 %.
- Site inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco : la ville coloniale de Santo Domingo (1990).
Économie
En 2012, la croissance annuelle de l’économie s’est ralentie et stabilisée autour de 4,5 %. L’économie dominicaine reste cependant dépendante du marché nord-américain.
Le développement fulgurant de l’industrie touristique est aussi un des facteurs de cette croissance.
En dépit de ces points positifs, en 2012-2013, le budget du pays n’est toujours pas équilibré. Plusieurs raisons à ce retard : la hausse du prix du baril de pétrole, les subventions au secteur électrique (9 % du budget, soit 1,7 % du PIB) et l’insuffisance des recettes fiscales de l’État. La dette publique consolidée se stabilise à 39 % du PIB.
Sur le plan de la croissance, après deux années faibles en 2011 et 2012, celle-ci est repartie en 2013 et 2014, avec des taux de 4,6 et 5,3 %. Le taux de chômage reste assez élevé mais stable, autour de 12 %. Malgré l’absence de protection sociale efficace, la solidarité familiale (et l’armée) joue ici à plein, permettant de contenir (de réfréner ?) les éventuels mouvements sociaux.
Sous la houlette du FMI
Grâce au potentiel économique du pays et au dynamisme de son secteur privé, la République dominicaine récupère son image de bon élève qu’elle avait acquise dans les milieux financiers internationaux, sous les directives du Fonds monétaire international.
- L’agriculture reste un pilier avec les quatre grands produits d’exportation que sont le sucre, le café, le tabac (la République dominicaine est le premier pays producteur de cigares devant le Honduras et Cuba) et le cacao (10e producteur mondial). Le pays détient par ailleurs 80 % du marché mondial des bananes bio. Le café est une longue tradition agricole, mais le potentiel n’est pas exploité comme il le faudrait. La production annuelle de canne à sucre se maintient autour de 550 000 t. Les exportations représentent environ la moitié de ce chiffre.
- Les ressources minières : les experts affirment que la République dominicaine est un acteur minier important. L’extraction de l’argent n’est plus ce qu’elle était. La mine de Pueblo Viejo à Cotui a donné le maximum de sa production entre 1975 et 1999. Aujourd’hui, sa production stagne. En revanche, cette même mine produit encore de l’or (réserves évaluées à 700 t). On trouve aussi un gisement de cuivre et d’or à Cerro Maimon. Les réserves de nickel latéritique sont importantes.
Quant au pétrole, l’économie dominicaine dépend largement des hydrocarbures (31 % des importations, soit 8 % du PIB).
Le tourisme : un pilier de l’économie
L’économie dominicaine est dépendante du tourisme. Les touristes nord-américains arrivent en tête, devant les Européens (environ 25 %). Parmi ces derniers, les Français sont les plus nombreux.
Cela représente environ 9 % du PIB (environ 15 % en tenant compte des retombées sur les autres secteurs, BTP, transports etc.).
Le rapatriement d’une partie des bénéfices réalisés par les sociétés étrangères limite pourtant la diffusion des revenus à l’ensemble de l’économie nationale et les exonérations fiscales accordées aux grands ensembles hôteliers situés en zone franche constituent un manque à gagner pour les comptes publics.
Perspectives nouvelles
Une grande nouveauté : l’apparition des touristes russes. La marché russe était en hausse de 50 % ces dernières années.
Conscientes que leur pays souffre au niveau international de son image de « tourisme de masse » et de « tourisme sexuel », les autorités tentent de revaloriser la « marque République dominicaine ».
Si, à Cuba, environ 97 % des touristes visitaient les quartiers historiques de La Havane, ils sont à peine 14 % à passer par la capitale dominicaine. D’où l’intérêt d’ouvrir un nouveau marché, basé sur les richesses historiques et culturelles, complémentaire à l’offre traditionnelle du tourisme balnéaire.
Beaucoup misent aussi sur le tourisme de croisière.
La diaspora dominicaine
L’économie dominicaine profite aussi des transferts de fonds (« remesas ») de la diaspora dominicaine.
Progrès économiques, retards sociaux
Cette réussite économique s’accompagne de zones d’ombre. Près de 38 % de la population totale vivrait en dessous du seuil de pauvreté. La richesse reste concentrée sur les côtes, tandis que l’intérieur de l’île vivote avec un niveau de vie beaucoup plus bas.
Autre facteur d’appauvrissement : le faible niveau de l’éducation. Le taux d’analphabétisme est de 13 %, et les filles sont toujours plus défavorisées que les garçons dans l’accès à l’école.
Cuisine et boissons République dominicaine
Cuisine
Les produits locaux : yucca, banane plantain, riz, café, cacao, ananas, etc., forment la base de la cuisine dominicaine (comida criolla). Le plat de base, le fameux arroz con habichuela, se compose de riz, accompagné de haricots et de poulet.
Côté viande, on déguste de la chèvre (chivo), en ragoût ou bien grillée, sur le bord des routes (dans le nord du pays), du bœuf (res) et du porc (cerdo), bien qu'ils soient chers.
Les produits de la mer (poisson, crevettes, crabes et langoustes) sont en général réservés aux touristes.
Les soupes sont préparées dans les foyers les plus pauvres et mêlent quelques légumes et morceaux de viande.
Le travailleur qui part le matin prend en général un repas assez copieux qui lui permettra d'attendre le dîner. Il n'est pas dans les habitudes locales de boire autre chose que de l'eau durant le repas.
Les grandes spécialités
- Pour les Dominicains, le sancocho (ragoût de sept viandes différentes avec des légumes) du dimanche n'est pas une fête, c'est indispensable. Au resto, il est rarement à la carte et il faut généralement le commander. On se régale aussi avec le chivo guisado, viande de chèvre marinée avec oignons, poivrons, ail, origan et... rhum.
- On trouve également sur les routes des chicharones, couenne de porc marinée dans du jus d'oranges amères et cuite dans sa propre graisse, un peu gras mais très bon.
- Le plat le plus consommé dans le pays est le pica pollo, sorte de poulet frit à la mode locale, en général servi avec des tostones, bananes plantain frites. C'est bon, pas cher et nourrissant. Mais on s'en lasse vite.
- Une mention spéciale dans la cuisine locale pour les mondongos, ragoût de tripes de bœuf ou de porc que l'on déguste avec un zeste de citron vert. Ce n'est pas cher du tout.
Les restaurants
- Frituras : ce sont les plus populaires et les plus simples. Ils « cuisinent » sur des vieilles roues de voiture avec un peu de charbon, ouvrent le matin et s'en vont quand tout est vendu. Conditions d'hygiène plus que douteuses, mais on y trouve des empanadas, sortes de beignets garnis de jambon et de légumes. C'est très bon marché et délicieux.
- Pica pollos : dans tout le pays, des petites échoppes et des restos de chaînes (genre fast-food) vendent du poulet frit accompagné de tostones (bananes plantain frites) et de riz. C'est généralement servi dans un emballage plastique, c'est pas cher et c'est très correct.
- Comedores : là, on commence à évoluer dans l'échelle sociale, on est assis et on mange dans des assiettes. Assez peu de variété (attention à la fraîcheur des produits). On y commande, pour quelques pesos, un menu du jour (servicio) qui comprend une entrée genre crudités et une viande accompagnée de riz et de haricots.
- Cafeterias : on les trouve surtout dans les grandes villes. Les produits sont toujours frais car le débit est important et les prix sont bas.
- Paradas : extrêmement pratiques, frais, copieux et bon marché, ces « routiers » dominicains que l'on trouve sur tous les grands axes vous servent en quelques minutes un bon repas local à consommer sur place dans une ambiance souvent bruyante et colorée.
- Restaurantes : comme partout dans le monde, on y trouve le meilleur et le pire. Un grand choix de restaurants, surtout dans les grandes villes. Se méfier du prix, car peu d'entre eux annoncent le menu à l'extérieur. Attention aussi aux suppléments non indiqués mais parfaitement illégaux : 10 % de service et 18 % de taxes (TVA locale). Seuls les restaurantes appliquent ces taxes et parfois certains comedores un peu chic.
- Fast-foods : les grandes villes dominicaines sont envahies par les McDo, KFC et autres Burger King. C'est cher pour le pays, et pas bon. Les Dominicains ont également leurs propres chaînes de fast-foods : Pollo Victorina, Pollo Rey, Pollo El Provocón...
Boissons
- L'eau du robinet n'est pas du tout recommandée, mais on trouve facilement de l'eau minérale en bouteille. Si elle est bon marché dans les échoppes et les supermarchés, elle coûte bien cher au resto (souvent env 50 RD$).
Les éternels Pepsi et Coca sont disponibles. Il y a aussi le Kola Real, le « Coca du pauvre ». Citons encore dans les boissons imbuvables, Red Rock et Country Club, hyper sucrées et à l'arôme assez indéfinissable.
Évitez, en dehors des établissements touristiques, les glaces et jus de fruits, car l’eau ou la glace employées ne sont peut-être pas compatibles avec votre organisme.
- La bière locale Presidente, Bohemia ou encore Brahma est excellente. Elle est disponible en trois versions : 33 cl dans les établissements touristiques et 65 cl, voire 1 l (pequeña, grande et maxi), dans les établissements locaux, les prix étant curieusement assez voisins. Donc, toujours demander en quelle taille elle est proposée. On en trouve également en version light. On aime une bière fraîche, mais souvent elle est à la limite de la congélation et le goût est franchement « cassé ».
- Essayez, par curiosité, une boisson assez agréable, nutritive, non alcoolisée et pas chère, la Malta Morena et la Malta India.
- Quant à la mamajuana (rien à voir avec la marijuana), c’est une boisson à l’origine indienne, dont on dit qu'elle a certains pouvoirs aphrodisiaques.
- En ce qui concerne le vin, on trouve, surtout dans les établissements européens, des vins d'importation chilienne, argentine, espagnole à des prix abordables. Les vins français sont très chers. Mais il existe aussi une production de vin dominicain vers Neiba, un village à l'ouest du pays.
- Le fleuron de la boisson dominicaine est incontestablement le rhum. Trois marques, les 3 B, se partagent le marché : Brugal (la plus populaire), Barcelo (la plus appréciée, peut-être) et Bermudez (la plus distinguée).
- En ce qui concerne les cocktails, ils ne font pas partie, comme à Cuba, de la culture locale : le cuba libre (rhume et coca) et la piña colada (à base de jus d'ananas) sont en fait des spécialités des barmen des établissements touristiques, et les amateurs seront déçus.
Le meilleur cocktail, c'est l'équivalent du ti punch antillais ou de la caïpirinha brésilienne : un peu de rhum brun sur un mélange de sucre de canne et de citron vert.
Si vous voulez vivre à la mode dominicaine, commandez un servicio de ron dans un colmado (épicerie-buvette), un bar ou une discothèque : on vous apportera une bouteille de rhum accompagnée de Coca ou Sprite, et un bol de glaçons. Comme ça, vous faites vous-même à meilleur coût et à votre goût votre cuba libre (rhum-Coca) ou votre santo libre (rhum-Sprite).
Culture République dominicaine
Musique
Merengue, bachata, reggaeton et salsa occupent la vie auditive des Dominicains. Le coût d'un équipement audio atteint et souvent même dépasse celui du véhicule. C'est dire l'importance de la musique, diffusée à profusion et surtout à fond, partout dans le pays. Les voitures-sonos permettent aux jeunes de se retrouver entre eux à proximité d'un colmado (épicerie-buvette) et d'improviser une discothèque dans la rue ou sur la plage. Ambiance géniale, mais gare à vos tympans.
De tous les rythmes latinos diffusés, le plus populaire est le merengue qui est d'essence dominicaine et fait vivre plus de 300 orchestres. La vente des CD, piratés pour la plupart, est une industrie florissante.
Le merengue
Genre musical spécifiquement dominicain, le merengue (prononcer « mérennegué ») est né dans l'île au milieu du XIXe siècle et a peu à peu détrôné la tumba francesa, musique de l'époque coloniale qui s'inspirait des menuets de la cour française ! Cette musique rurale au rythme binaire et aux paroles égrillardes a tout de suite choqué la bourgeoisie blanche, comme ce fut le cas pour le tango en Argentine, d'autant plus qu'elle se dansait d'une manière un peu trop suggestive !
D'origine africaine, avec sa rythmique endiablée, le merengue se jouait traditionnellement avec un accordéon (importé d'Allemagne à la même époque), une guira (étrange instrument métallique) et un tambour à deux membranes.
L'actuel merengue, surtout à base de cuivres, de guitare et d'accordéon, est un mélange dérivé de la salsa cubaine, apparue à la fin des années 1970 dans les clubs latinos de New York. Juan Luis Guerra, superstar en Amérique latine, est l'un des maîtres du merengue.
La bachata
Apparue dans les quartiers défavorisés de Santo Domingo pendant les années 1960, la bachata a conquis la population dominicaine dans les années 1990 au point qu'on en entend partout, jusque dans les villages les plus reculés du pays.
À l'origine simple chanson accompagnée à la guitare, mais jouée aussi bien aujourd'hui avec des synthés, la bachata est en quelque sorte devenue la variété locale, avec parfois des petites tendances rock et techno.
Plus ou moins inspirée du merengue, elle s'en distingue par des rythmes plus lents et par des mélodies aux accents nettement plus romantiques, ce qui n'empêche pas des paroles souvent olé-olé, dans la bonne vieille tradition macho latino ! Elle décrit généralement les déboires sentimentaux des hommes abandonnés.
Sorte de slow version Caraïbes, la bachata se danse de manière langoureuse, mais les pas sont un peu plus compliqués !
Le reggaeton
Le merengue, musique phare de la République dominicaine ? Vous n’y êtes pas du tout ! Pour être tendance il faut aller danser le reggaeton, un genre musical que les Caribéens se sont totalement approprié.
Ce style musical est né dans les années 1990 à Porto Rico ou au Panamá (les avis divergent !), et mêle allègrement hip-hop (en espagnol), techno et rythmes des Caraïbes. C’est devenu LA musique de la jeunesse dominicaine : dansée dans les boîtes de Santo Domingo ou du littoral, écoutée partout sur les radios populaires, elle a atteint toutes les strates de la société.
Considéré comme un sous-genre du rap dont il s’attribue les codes vestimentaires et linguistiques, le reggaeton - ou cubaton - se danse de façon très hot, en mimant explicitement l’acte sexuel sur fond de basses tonitruantes... Tout un programme !
Liberté de la presse
La liberté de l’information demeure fragile en République dominicaine. Les journalistes qui abordent des sujets sensibles - tels que la corruption ou le narcotrafic - s’exposent à des représailles et des menaces provenant de fonctionnaires ou des cartels de la drogue.
En janvier 2014, Pedro Fernández, journaliste correspondant du quotidien El Nacional qui enquêtait sur les guerres de gangs de narcotrafiquants, a déposé plainte alors qu’il se savait la cible de deux tueurs à gage, au cœur d’un complot macabre.
L’autocensure est également très présente, notamment dans l’attente de la dépénalisation des délits de presse.
L’impunité perdure concernant l’élucidation des crimes commis contre les journalistes.
Outre les attaques directes contre les journalistes, les médias s’exposent à diverses restrictions. En 2010, les autorités ont ordonné la fermeture de la chaîne privée Canal 53-Cibao TV Club, officiellement pour utilisation illégale de fréquences. Cette décision est intervenue peu de temps après des propos très critiques de son présentateur Ernesto Fadul envers l’ancien président de la République Leonel Fernández et plusieurs fonctionnaires, créant ainsi un dangereux précédent en terme de censure déguisée.
Les délits de presse sont toujours pénalisés, exposant les journalistes à des peines de prison et à de lourdes amendes en cas de condamnation.
Et depuis l’arrêt de la Cour constitutionnelle dominicaine qui a décidé de déchoir rétroactivement les enfants nés de parents étrangers en transit ou illégaux de la nationalité dominicaine en septembre 2013, des journalistes et défenseurs des droits de l’Homme ont été victimes de menaces. Ainsi, le 2 février 2015, quatre journalistes dominicains ont été menacés de mort pour avoir défendu les droits de leurs compatriotes d’origine haïtienne.
Géographie République dominicaine
Géographie
Située au milieu des Caraïbes, entre Cuba et Porto Rico, l'île d'Hispaniola est aujourd'hui divisée entre la république d'Haïti (un tiers de la superficie), à l'ouest, et la République dominicaine (deux tiers), à l'est.
Long d'environ 400 km et large de 300 km, le pays comporte 1 500 km de côtes, dont 600 km de plages (parmi les plus belles des Caraïbes). La surface du pays se répartit entre des plages bordées de cocotiers, des plaines agricoles et des montagnes au centre.
- Deux mers se rejoignent et baignent le pays : l’océan Atlantique au nord et la mer des Caraïbes au sud.
- Les deux plus grandes villes sont Santo Domingo (3,3 millions d’habitants) et Santiago de los Caballeros (860 000 habitants).
- Le secteur géographique le plus sec du pays est le pourtour du lac Enriquillo (à l’ouest), et le plus humide est la région de Jarabacoa, dans la cordillère centrale (1,50 m de pluie par an).
- Montagnes et cordillères : d’une manière schématique, la partie ouest de la République dominicaine est plus montagneuse que la partie est, plaine fertile débouchant sur la mer. Noyau dur du territoire dominicain, la Cordillera central occupe une grande partie du centre du pays, couvrant les provinces de La Vega, San Juan, San José de Ocoa, et une partie des provinces de Azua, Santiago, Dajabón et Santiago Rodriguez. Les sommets montagneux s’élèvent entre 1 500 et 3 000 m, le point culminant étant le Pico Duarte (3 098 m ; voir encadré plus haut). Au sud-ouest du pays, entre Pedernales et Barahona, la sierra de Bahoruco culmine à 1 931 m. C’est une des plus sauvages.
- Les fleuves principaux sont le Yaque del Norte (308 km), qui finit sa course à côté de Montecristi, et le Yuna (210 km), qui se jette dans l'océan à Sánchez, dans la baie de Samaná.
Zones sismiques
La faille Enriquillo, bien connue des experts, traverse l’île d’Hispaniola d’est en ouest sans tenir compte des frontières entre Haïti et la République dominicaine. Si historiquement Haïti a été plus gravement touchée par les séismes, la République dominicaine n’a pas été épargnée non plus au cours des siècles.
En janvier 2012, des secousses de magnitude 4,5 et 5,1 sur l’échelle de Richter ont été enregistrées dans la région de Santiago et elles se sont fait sentir jusque dans la région de Santo Domingo, située 155 km plus au sud. Elles ont suscité un vent de panique dans certains villages, sans toutefois faire de victimes. Selon les scientifiques, les épicentres se trouveraient tantôt à Río San Juan, près de Nagua, sur la côte nord du pays, tantôt dans les montagnes de la cordillère centrale à l’ouest de Santo Domingo.
Environnement
La République dominicaine partage l’île d’Hispaniola avec Haïti, le pays voisin.
Quand on survole les deux pays, la République dominicaine déroule des paysages verdoyants tandis qu’Haïti apparaît comme une contrée déboisée, pelée et sèche... La forêt dominicaine ne représente plus que 10 % environ de la surface totale du pays contre 85 % en 1909 ! Ici, comme à Haïti, la déforestation est le fléau numéro 1 de l’environnement.
Pour ne pas répéter l’expérience malheureuse de son voisin, la République dominicaine tente de préserver son patrimoine naturel, et en particulier ses forêts, en y maintenant sa faune et sa flore. Le résultat n’est pas mauvais : 28 % du territoire est protégé par des parcs nationaux ou des réserves scientifiques, ce qui exclut toute construction, industrielle ou touristique.
Lentement, les Dominicains apprennent les règles de base de l’environnement. Malgré cette évolution des consciences, le pays accuse encore de nombreux retards. Dans les villes et les campagnes, le ramassage des poubelles est déficient. La pollution due aux gaz d’échappement des camions est importante. Certaines mauvaises habitudes perdurent. On voit encore de nombreux dépôts sauvages d’ordures qui défigurent le paysage. Et le lancer de détritus dans la rue ou par la fenêtre, en conduisant, reste malheureusement une pratique bien ancrée !
Après la déforestation, les principaux problèmes d’environnement sont les suivants : réduction de la biodiversité, contamination des rivières, problème des eaux usées. À signaler aussi que les lois de plus en plus strictes sur la coupe des arbres ont entraîné un effet secondaire. Les habitants préfèrent utiliser du ciment et du béton dans la construction de leurs maisons et non plus du bois, comme le voulait la tradition rurale.
Enjeux écologiques
Selon une étude de l’organisation OXFAM, la République dominicaine serait le huitième pays du monde le plus touché par les changements climatiques. Pourtant, l’île n’émet que 3 % des gaz à effets de serre. La plus grave menace à long terme pour le pays serait la montée des eaux qui pourrait frapper les régions côtières où vivent 70 % de la population. Déjà, notamment sur la côte nord, les effets se font clairement sentir, avec des plages qui se réduisent en peau de chagrin à marée haute.
En 2011, la capitale s’est équipée de six stations de gaz naturel destinées à alimenter les véhicules spécialement adaptés à cette source d’énergie. C’est un début timide qui, selon le gouvernement, devrait s’amplifier afin d’économiser le carburant et de moins dépendre des hydrocarbures. La République dominicaine ne produit pas de pétrole et doit importer du Venezuela environ 155 000 barils par jour.
Toujours dans le registre des « énergies vertes », un parc éolien (Los Coco-Quilvio Cabrera) fonctionne, depuis octobre 2011, dans la province de Pedernales, à 260 km à l’ouest de Santo Domingo. Si cet essai est concluant, le parc pourrait réduire la consommation de pétrole de 200 000 barils par an. Une goutte d’eau certes, mais qui ne tente rien n’a rien...
Traditions République dominicaine
Le carnaval
Le carnaval dominicain n'est pas à date fixe. Bien sûr, la mi-carême est l'objet de nombreuses fêtes dans le pays, mais on en trouve aussi tous les dimanches de février à Santo Domingo, à Santiago et à La Vega le jour de Pâques à Cabral.
Le carnaval de La Vega
Le plus intéressant de tous est le carnaval de la Vega, qui a une longue tradition. Instauré par les immigrés cubains au début du XXe siècle, il est à l'origine du folklore dominicain. Confectionnés à partir de papier mâché, les masques sont peints de couleurs vives et représentent la diable.
Revêtus de grands manteaux (souvent garnis de petits miroirs) et de clochettes, ces diables, qui sortent de leurs « grottes » tous les dimanches de février à La Vega, ont fière allure. Ils sont plus de mille, chaque groupe représentant un quartier, un club sportif, une association... Le « sponsoring » local (commerçants, bière, rhum) ajoute au folklore...
Comme dans tout le pays, l’après-carnaval, c’est-à-dire le soir, vaut le déplacement surtout que dans ces liesses populaires, tout est bon marché, boissons, restauration, et que, bien entendu, le merengue résonne à profusion dans toute la ville. Prudence de mise cependant, en cas de débordements.
Le carnaval de Santo Domingo
À Santo Domingo, le carnaval est l’un des plus anciens du pays (début du XVIe siècle) ; pourtant, il est moins réputé que celui de La Vega ou de Santiago. L'une des rues les plus animées est l'avenue George-Washington (le malecón). Mais vous pourrez aussi croiser au parc Enriquillo toutes sortes de personnages. Certains, peints en noir, rendent hommage par leur danse symbolique aux esclaves embarqués vers le Nouveau Monde. D'autres, déguisés en Indiens, témoignent des ancêtres de l'île. Le carnaval se clôt par un grand défilé de chars.
Le carnaval de San Pedro de Macoris
San Pedro de Macoris, dans l’est du pays, est un autre endroit pour participer au carnaval. Une troupe de théâtre dansé - Les Cocolos - défile dans les rues. Inscrite au Patrimoine immatériel de l’Unesco, cette coutume remonte au XIXe siècle. Elle a vu le jour sous l’impulsion des immigrés britanniques venus d’autres îles des Caraïbes pour travailler en République dominicaine.
Religions et croyances
Depuis la découverte de l'Amérique, le catholicisme a toujours été la religion officielle.
Dans les provinces, en revanche, on trouve une multitude de cultes, souvent d'origine protestante (surtout dans la région de Samaná), exercés par les descendants d'esclaves noirs américains arrivés au XIXe siècle. Nombre d'églises et de sectes américaines se sont, en effet, implantées et ont construit des temples, avec, à la clé, des fonds sociaux pour le développement de ces régions reculées.
On trouve également pas mal de rites vaudous d'origine haïtienne dans les régions de culture de canne à sucre. Mais, officiellement, le vaudou n'existe pas en République dominicaine. Opérée de longue date par le pouvoir dominicain, la chasse au vaudou, que l'on pourrait traduire par une négation de l'âme africaine, n'est pas sans répercussions sur la mentalité des habitants, de plus en plus acculturés car coupés de leurs racines. Cette négation pourrait expliquer le fait que la vie artistique, nourrie par l'imaginaire vaudou, soit bien plus riche en Haïti.
Cigares
Avant d'acheter un cigare, vérifiez bien que la bague ou la boîte porte l'inscription hecho a mano (ou hand made), signifiant « fait main ». De l'avis des 22 millions d'amateurs de cigares dans le monde, seul un cigare fait à la main (à Cuba ou en République dominicaine) est à même d'apporter le plaisir auquel vous aspirez.
Avant la manufacture
La qualité d'un bon cigare, c'est avant tout la feuille qui est sélectionnée en fonction de la terre de culture, de l'exposition au vent, au soleil et surtout du savoir-faire des paysans du Cibao où sont cultivés les meilleurs plants. En un mot : le terroir ! C'est à Santiago de los Caballeros que se trouvent les principales manufactures où sont fabriqués les cigares.
La fabrication des cigares
Chaque fabricant a un ou plusieurs mélanges. Le goût du cigare dépend de ce que l'on met dedans. Le but recherché par un fabricant de qualité consiste à obtenir, d'année en année, une permanence dans le goût et la consistance du cigare. Il lui faut obtenir des assemblages de différents tabacs, de zones et années distinctes, pour conserver la personnalité du cigare.
Population
La population dominicaine est, comme dans la plupart des pays américains, un mélange de peuples très variés.
À l’exception des Indiens, disparus à la fin du XVIe siècle, on trouve des Espagnols, des Africains, des Asiatiques (arrivés à la fin du XIXe siècle pour travailler à la construction des chemins de fer), mais aussi des Français, des Américains et, bien entendu, des Haïtiens. Le Dominicain est tellement impossible à définir qu’une artiste en poterie (Liliana Méra) a eu l’idée de créer des poupées en terre cuite sans yeux, ni bouche, les poupées Limé, afin d’illustrer la variété des ethnies locales. Officiellement, il y a environ 16 % de Blancs, 11 % de Noirs et 73 % de métis.
Le système social dominicain est basé en grande partie sur la cellule familiale traditionnelle, surtout dans les campagnes. Ainsi les jeunes qui partent chercher du travail à la ville ou aux États-Unis laissent-ils leurs enfants aux grands-parents. Les quelques pesos souvent durement gagnés sont envoyés à la famille qui nourrira les enfants. Les « Dominican-york » (Dominicains de New York), garçons ou filles, ont des ressources forcément plus grandes et participent d’une manière assez importante à l’économie familiale.
Le Dominicain a un sens de la famille très développé et, le système social de prise en charge par l’État n’existant pas, l’entraide familiale prend le relais. Officiellement, la protection sociale des travailleurs est un peu la même qu’en Europe, mais ça, c’est théorique : en fait, la plupart des Dominicains (à part dans les zones franches et les grandes sociétés) se contentent de petits boulots souvent précaires, mal payés et non déclarés.
Incontournables République dominicaine
Explorer le parc national del Este, l’une des plus riches réserves du pays. Se prélasser sur les plages de Punta Cana. Traverser les paysages vallonnés entre El Seibo et Miches, sur la côte des Cocotiers.
Découvrir les oiseaux, tortues ou iguanes des Caraïbes au parc national Jaragua. Goûter au rythme indolent du petit port de pêche de Punta Rucia. Marcher dans les pas de Christophe Colomb. Assister au spectacle des baleines à bosse dans la baie de Samaná…
La « Costa de Cocos », 50 km de sable blanc sous les cocotiers, devant une mer turquoise : des paysages de rêves devenus touristiques
Zone littorale au sud de la côte des Cocotiers, destinée à une certaine élite, avec marina pour milliardaires, plages et resorts
Une excursion classique des environs qui, au terme de sentiers étroits, aboutit à cette cascade dans un écrin de verdure (guide obligatoire)
Sa faune, sa flore et ses falaises ; attraction principale : les grottes habitées par les Amérindiens il y a 500 ans, avec leurs dessins rupestres
Magnifique plage vierge, quasi déserte, large et ouverte, ourlée sur l’arrière par une forêt de cocotiers
Une ville perchée à 500 m d'altitude, « cité de l’éternel printemps » et paradis des sportifs : alpinisme, randonnées et rafting sur les rivières
L'une des plus riches réserves du pays, avec 140 espèces d'oiseaux, des dauphins et des lamantins, forêts de palétuviers et maquis
Important port de commerce ; depuis le téléphérique, panorama sur la ville : malecón, maisons de bois restaurées et demeures victoriennes
Paisible petit port de pêche, avec ses baraques en bois s'étirant le long d'une baie magnifique, sur fond de barques colorées et de montagnes
Capitale du pays et ville de cœur de Christophe Colomb, au centre colonial ancien inscrit à l'Unesco, regorgeant de demeures, palais et patios intérieurs
Date de dernière mise à jour : 29/07/2016