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Argent Saint-Martin
Argent
L'euro est toujours la monnaie officielle, mais le dollar US est la monnaie la plus couramment utilisée.
En fonction du taux de change très variable, il est parfois plus avantageux de payer en dollars, surtout quand on règle en liquide dans les restaurants côté français, qui pratiquent parfois une conversion défiant toute concurrence : 1 $ pour 1 € !
Contrairement aux chèques de voyage, les chèques de métropole sont rarement acceptés.
Côté français, les distributeurs automatiques permettent de retirer des euros (et parfois des dollars) ; côté néerlandais, des dollars (et parfois des euros, mais le taux de conversion n'est pas très avantageux dans ce cas). Les distributeurs sont parfois vides quand arrive le week-end ! Le guilder (florin antillais) est aussi en circulation, mais on en voit peu.
Budget à Saint-Martin
Saint-Martin reste dans l'ensemble une destination onéreuse (la différence est nette dans les restaurants par rapport à la Guadeloupe ou la Martinique). Cependant, malgré le développement de grands complexes hôteliers, il existe toujours quelques petits hôtels et restaurants à prix plus raisonnables. Évidemment, en basse saison (de mi-avril à mi-décembre), le prix de l'hébergement chute de façon significative. Attention, les prix affichés ne comprennent pas toujours les 5 % de taxe de séjour que l'on doit acquitter.
À noter que vous trouverez dans les journaux et magazines des coupons de réduction pour toutes sortes d'activités : transports, achats et autres.
Achats
L'artisanat traditionnel n'est vraiment pas le point fort de Saint-Martin, mais l'île reste le paradis du shopping avec un taux de TGCA (taxe générale sur le chiffre d’affaires) à 4 % appliqué du côté français et d’autres taxes similaires du côté néerlandais. Côté néerlandais justement, les vendeurs de photo-hifi-vidéo, parfums et bijoux n'offrent plus de véritables avantages. Mais côté français, les produits cités sont proposés en principe autour de 20 % de moins qu'en métropole.
Un conseil cependant : renseignez-vous bien sur les prix avant de partir, car ce n'est plus toujours aussi intéressant.
Attention, ne vous chargez pas trop : au retour, les douaniers français veillent...
Ne pas oublier tout de même de rapporter du guavaberry, la boisson locale. Caractérisé par sa bouteille carrée, ce breuvage saint-martinois est une liqueur aussi légendaire que folklorique. Traditionnellement, les baies de guavaberry étaient prêtes à être ajoutées au rhum en novembre pour devenir au bout de quelques semaines la liqueur traditionnelle de Noël. La boutique officielle, qui propose toutes sortes de produits dérivés, est située à Philipsburg, mais on en trouve en vente un peu partout sur l'île.
Transports Saint-Martin
Les distances sont courtes, mais la densité démesurée de voitures et l’état des routes rendent la circulation dense, voire très dense, sur la N7, qui dessine plus ou moins le contour de l’île. Surtout en semaine, bien sûr, aux heures des bureaux, des magasins et des écoles.
En bus
Dans la journée, des liaisons en bus (en fait, des minibus avec, sur le pare-brise, la destination indiquée) sont assurées entre les villes et villages de Quartier d’Orléans, Philipsburg, Marigot et Grand-Case.
Pour mettre fin à l’anarchie dans les horaires, les fréquences et les points d’arrêt inexistants, on note un réel effort d’organisation par les autorités côté français.
Les arrêts de bus poussent comme des champignons, et on espère que les deux parties de l’île parviendront à mutualiser leurs réseaux. En attendant, il faut encore se mettre sur le bord de la route et faire signe quand le bus arrive. Compter de 1 $ à un peu moins de 2 $ selon la destination. Derniers bus entre 18h et 19h.
En taxi
Les taxis se sont organisés pour améliorer le service. Ils sont identifiables avec un logo et ont mis en place un système de tarifs fixes selon les zones desservies (affichés dans les aéroports).
En véhicule de location
Beaucoup de voyageurs opteront pour cette solution. Compter environ 40 € par jour pour une voiture économique.
- Attention : l est impératif de ne rien laisser de visible dans les voitures, au risque pour celles-ci d’être « visitées ». Un réflexe que l’on devrait avoir partout d’ailleurs.
- Soyez prudent : les routes sont étroites et jalonnées de très nombreux ralentisseurs, la plupart du temps peu ou pas signalés. Certains sont vraiment redoutables. Et la priorité à droite n'existe pas du côté néerlandais.
- Embouteillages : une vraie plaie dans cette petite île présentant une densité de population assez vertigineuse. Du coup, la circulation aux heures de bureau du côté de Marigot, Grand-Case ou Philipsburg peut s’avérer cauchemardesque. Par ailleurs, il est préférable d’éviter les abords de Simpson Bay Lagoon à certaines heures. En effet, les ponts se lèvent pour laisser sortir ou entrer les bateaux. À Marigot, côté Sandy Ground, cela se passe à 8h15, 14h30 (sauf dimanche) et 17h30. Dans la partie néerlandaise (après l’aéroport), à 9h, 9h30, 11h, 11h30, 16h30 et 17h30.
À vélo
À éviter si l’on n’est pas un habitué. Le relief de l’île et la densité de circulation ne sont pas très favorables... sauf pour les passionnés. qui se régalent en se lançant à l’attaque des reliefs de l’île. Il existe plusieurs loueurs de VTT.
En stop
Fonctionne assez bien. La preuve, de nombreux autochtones l'utilisent.
Arriver sur l'île et la quitter
Saint-Martin peut constituer un point de départ intéressant pour la visite des îles environnantes. Bien entendu, pour les liaisons inter-îles, vous pourrez panacher à votre guise les différents moyens de déplacement.
Les vols régionaux se font de l'aéroport de Saint-Martin à Grand-Case, en zone française, ou de Princess Juliana International Airport, en partie néerlandaise (mais vérifiez si vous devez régler la taxe d'aéroport de 35 $, ou euros, dans ce dernier cas).
- Aucun transport en commun ne dessert les aéroports. Les taxis vous demanderont de 10 à 30 $ suivant la zone (tarifs fixes, affichés dans les halls d'accueil). Mais renseignez-vous auprès de votre hôtel : certains assurent les transferts.
- Un grand nombre de loueurs de voitures ont un bureau aux aéroports (Avis, Hertz, Golfe Car Rental, Nono Car Rental, First Class Cars...). Ouverts surtout au moment des arrivées et des départs.
Carte d'identité Saint-Martin
- Statut : collectivité d'outre-mer de la République française depuis juin 2007 pour la partie nord (préfet commun avec Saint-Barthélemy), et entité composante du Royaume des Pays-Bas depuis octobre 2010 pour la partie sud.
- Capitales : Marigot (pour la partie nord) et Philipsburg (pour la partie sud).
- Superficie : 90 km² (dont Saint-Martin, 53 km², et Sint Maarten, 34 km²).
- Population : 83 000 habitants (37 500 + 46 500).
- Densité : 922 hab./km² (8 fois la moyenne française) !
- Monnaies : l’euro, le florin antillais (guilder) et le dollar américain.
- Langues : français, néerlandais, anglais, puis espagnol, créole guadeloupéen et haïtien, papiamento.
- Sous-préfet : Dominique Lacroix.
- Signe particulier : le seul territoire français où l'on parle à la fois anglais et français ; entre 100 et 115 nationalités représentées sur l'île.
- Spécialité : le guavaberry (liqueur à base de rhum fabriquée avec cette baie typique de l’île).
Économie
Le coton commence à être cultivé à partir de 1700 et devient le produit dominant jusqu'à ce qu'il soit supplanté par la canne à sucre dans les années 1780.
La canne à sucre
L'introduction de la canne à sucre a lieu en 1763. Le sucre s'exporte surtout en Amérique du Nord, dans les colonies françaises et en France, et le rhum en Guadeloupe. Résultat, le nombre de Noirs arrivés comme esclaves augmente considérablement.
L'esclavage n'est aboli qu'en 1863 dans la partie néerlandaise, soit 15 ans après la partie française. Pour devenir libre, il suffit alors de franchir la frontière, déjà symbolique. Une fois l'esclavage aboli, la disparition des plantations modifie totalement l'économie de l'île : beaucoup d'habitants émigrent dans les îles proches pour trouver du travail.
Il faut attendre la Seconde Guerre mondiale pour que Saint-Martin redécolle, entraînée par la partie néerlandaise où les Américains créent l'actuel aéroport international, désenclavant ainsi l'île. Des commerçants se constituent des fortunes avec le marché américain. On va même parler de colonisation US. L'ère du tourisme peut commencer...
La partie française doit attendre la promulgation de la loi Pons sur la défiscalisation (exonération d'impôts pendant 5 ans pour les investisseurs) pour prendre le train de la prospérité en marche.
Le vent tourne
Septembre 1995 : les cyclones Luis et Marilyn ont « secoué et arrosé » Saint-Martin de façon considérable. Le tourisme étant la principale richesse de ces petites îles, le nettoyage fut la préoccupation numéro un. Mais pas de chance : en novembre 1999, Lenny eut la mauvaise idée de s’attarder sur Saint-Martin...
Dans un autre registre, Saint-Martin, qui n’a jamais eu l’impression, côté français, d’être véritablement aidée par la Guadeloupe, a choisi de s’en éloigner le 7 décembre 2003. C’était également la marque visible d’un particularisme évident (paiements en dollar, langue anglaise, etc.) qui n’avait fait que s’accentuer avec le temps, celle d’une crise identitaire qui n’est toujours pas résolue.
Tandis que les Guadeloupéens et les Martiniquais répondaient NON au référendum, les habitants de Saint-Barthélemy, tout comme ceux de Saint-Martin, décidèrent de vivre un changement important dans leurs relations avec la métropole, même si, pour certains, la question posée en des termes alambiqués n’était pas la priorité.
Ce nouveau statut de collectivité d’outre-mer de la République française permettant à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy de préserver les avantages fiscaux de fait.
Côté sud, Sint Maarten a acquis le statut d’entité composante du royaume des Pays-Bas depuis le 10 octobre 2010 (le 10-10-10), suite également à un référendum.
Malheureusement, la concrétisation des espoirs engendrés par le nouveau statut côté français n’est pas au rendez-vous. La machine économique se grippe, le transfert des compétences est difficile. L’amertume et la fracture sociale s’installent...
Pendant ce temps-là, les investissements américains dopent l’économie de la partie néerlandaise, et Saint-Martin reste une destination majeure du tourisme de croisière.
Culture Saint-Martin
Population
Les plus anciens habitants de l'île étaient les Indiens arawaks. Ils ont complètement disparu, décimés par les maladies importées par les conquistadors.
Au XXe siècle, Saint-Martin a connu - et elle connaît encore - une véritable explosion démographique. C'est le développement du tourisme qui est à l'origine de ce boom : jusqu'aux années 1960, beaucoup de Saint-Martinois s'exilaient dans les îles voisines (Saint-Domingue ou Aruba et Curaçao), voire aux États-Unis, pour trouver du travail. Métropolitains vivant du tourisme ou venus pour couler une retraite ensoleillée, Haïtiens fuyant la misère, Dominicains (de Saint-Domingue), Dominiquais (de la Dominique) à l'étroit sur leur île et à la recherche d'une vie plus facile, ils sont nombreux à avoir choisi Saint-Martin.
L'île compterait au total entre 100 et 115 nationalités, et on y entend donc parler pas mal de langues. De nombreux quartiers accueillant les nouvelles populations immigrées, par exemple dans la Middle Region, à Sandy Ground ou à Quartier d'Orléans, contrastent fortement par leur pauvreté avec les résidences défiscalisées qui, de plus en plus, colonisent les pentes des mornes...
Si l'on évoque pârfois ce sujet un climat tendu sur l'île, c'est avant tout la manifestation d'une misère sociale rampante au sein d'une population jeune dont les perspectives d'avenir restent désespérément bouchées (30 % de chômage chez les moins de 25 ans), à moins de se résoudre à un exil vers les autres îles caraïbes (dont ils partagent la langue) ou vers les banlieues des villes américaines (dont ils partagent la culture).
Ne vous étonnez donc pas de voir des vigiles veiller sur vos agapes lors des mardis de Grand-Case. C’est le prix de la sécurité que les commerçants ont choisi de payer afin de ne pas faire fuir la clientèle anglo-saxonne, notamment.
Géographie Saint-Martin
Géographie
Saint-Martin se trouve à 200 km au nord de la Guadeloupe et à 270 km à l'est de Porto Rico. La partie nord de l'île est française et constitue une collectivité d'outre-mer française. Le sud de l'île fait partie des Antilles néerlandaises. Saint-Martin est bordée à l'est par l'océan Atlantique et à l'ouest par la mer des Caraïbes.
Environnement et réserve naturelle
L'eau est rare, faute de sources naturelles, et l'eau potable est obtenue par dessalement de l'eau de mer.
Saint-Martin s'est doté en 1998 d'une réserve naturelle de 2 900 ha en zone maritime et de 160 ha en façade littorale (avec 14 étangs), situés dans la partie nord-est de l'île. Elle est destinée à préserver 3 écosystèmes essentiels : la mangrove, les herbiers de phanérogames marines et le récif corallien.
La mangrove de Saint-Martin se localise du côté des salines d'Orient et de l'étang aux Poissons. Elle est constituée essentiellement de palétuviers rouges. C'est dans ce milieu protégé que se développent les alevins de nombreuses espèces de poissons et que nichent des oiseaux comme les hérons et les parulines. Par son effet de filtre, elle constitue aussi le meilleur rempart contre l'érosion des sols ou les dégâts des tempêtes et elle empêche les polluants de se répandre dans la mer.
Protéger le récif corallien et les herbiers marins permet la reproduction des espèces de poissons, des crustacés et des tortues de mer. Ils participent à leur alimentation en abritant de nombreux invertébrés et constituent pour les plages une protection contre l'érosion en retenant le sable et les fragments de coraux.
Enfin, les rivages protégés de la réserve font office de garde-fou face à l'expansion de la construction immobilière tout en tenant lieu de sanctuaire à quelques espèces végétales menacées.
Quinze ans après la création de la réserve, cet équilibre reste encore fragile. Les responsables de la réserve doivent se battre pour faire comprendre le lien ténu entre le respect des plages et la ponte des tortues, voire le repos des oiseaux migrateurs, l’absence de nuisance sonore étant par ailleurs essentielle pour la mise bas des jeunes baleines à bosse...
Les clubs de plongée, les loueurs de bateaux et les clubs de sports nautiques et terrestres partenaires de la réserve naturelle nationale de Saint-Martin proposent des activités encadrées sur de nombreux sites. Chaque année, du 1er novembre au 31 août, une redevance de 1,50 € par client et par jour est collectée par ces partenaires et reversée à la réserve. Les sociétés partenaires arborent un logo bleu « Société partenaire ». Sachez les reconnaître et contribuez vous aussi à l'effort de préservation de ces milieux.
Faune et flore
La partie terrestre de la réserve de Saint-Martin s'étend tout au long de côtes rocheuses alternant falaises et plages qui hébergent de nombreuses espèces d'oiseaux marins : frégates, pélicans bruns, sternes et fous de Bassan. Des hérons nichent dans les palétuviers des mangroves. On peut également observer des iguanes se dorant au soleil sur les rochers ou se nourrissant dans les forêts.
Côté mammifères, on note le racoon et la mangouste qui se nourrissent d'œufs, de crabes et de petits poissons des mangroves et des massifs coralliens.
La partie maritime est composée d'herbiers de phanérogames marines et de formations coralliennes. Les herbiers sont d'une importance essentielle pour les hauts-fonds sablonneux. Comme oxygénateurs de l'eau de mer, ils freinent les courants et contribuent à la clarté de l'eau. Tout comme les fonds coralliens, ils servent d'habitat et de garde-manger aux nombreuses espèces d'invertébrés et de mollusques, ainsi qu'à des tas de poissons.
Au large, il n'est pas rare d'observer des baleines à bosse durant la période de reproduction, de janvier à mai, ainsi que de grands dauphins.
Traditions Saint-Martin
Fêtes
Le grand moment de l’année est évidemment le carnaval. Côté français, il se déroule en février, comme en Guadeloupe, et se termine avec le mercredi des Cendres (festivités le mardi soir à Grand-Case notamment). Côté néerlandais, il dure 17 jours pendant la seconde moitié du mois d’avril, la parade principale coïncidant habituellement avec l’anniversaire de la reine Béatrice (le 30 avril) et devant désormais s’adapter avec celui du roi, qui eut la bonne idée de naître le 27 avril 1967.
En dehors de ce sommet festif de l’année pour les gastronomes, signalons les Mardis de Grand-Case.
Autres jours de fête en tous genres : la régate Heineken (début mars), l’Emancipation Day (le 1er juillet, côté néerlandais), ainsi que les jours fériés républicains côté français.
Sports et loisirs Saint-Martin
Activités
Bien entendu, la grande majorité des activités à Saint-Martin tourne autour de la plage. Baignade, mais aussi planche à voile, jet-ski, croisières, parachute ascensionnel, kitesurf, kayak de mer font partie des possibilités offertes (voir aussi plus bas la plongée sous-marine).
Occasion également de faire du cheval ou un peu de randonnée. La nature est devenue une préoccupation importante sur cette île assez aride. Une quinzaine de sentiers de rando ont été balisés à l'intérieur de l'île, notamment autour du pic Paradis. Cela vous permettra de faire le tour des hauteurs, d'apprécier la végétation et de découvrir divers points de vue sur l'île, tout en bénéficiant d'un peu de fraîcheur ! On trouve également 25 sentiers sur le littoral. Ne pas vous attendre à de longs parcours : 10 km grand maximum...
Pour plus d'infos, consulter la liste des sentiers de Saint-Martin.
Sinon, demandez à l'office de tourisme la carte des sentiers ou le magazine de l'écotourisme Saint-Martin nature.
- Visites guidées hors des sentiers battus : tél. : 05-90-27-20-52. Tél. (portable) 06-90-22-85-10. Courriel : jabiru@domaccess.com. Jabiru, c’est un peu le Canard enchaîné local (jetez un œil à son blog !). Ce Français reporter-photographe propose de faire découvrir les traditions locales, le dimanche, sur résa seulement : chants du gospel, sur la trace des Indiens arawaks, combat de coqs, etc.
- D’autres visites également avec le guide Franck Chance, au nom prédestiné pour qui cherche la perle rare : tél. : 05-90-87-61-25. Tél. (portable) 06-90-10-11-91. Courriel : fayadack@hotmail.com.
- Même l’association des chauffeurs de taxis se mobilise pour mieux faire connaître l’île aux touristes (voir contact à l’office de tourisme).
Plongée sous-marine
Les cyclones Luis (1995) et Lenny (1999) ont durement secoué les fonds marins et beaucoup de coraux ont été arrachés. Patience, les coraux repoussent lentement mais sûrement, et depuis une dizaine d'années, les cyclones ont épargné la région.
Éviter cependant de programmer un séjour-plongée pendant la saison cyclonique (septembre-octobre) et se méfier de la période mi-décembre à fin janvier. Les vents sont alors assez soutenus et les conditions d'immersion parfois un peu sportives, surtout sur les sites exposés.
Mais sinon, la visibilité est excellente, les fonds superbes, et les photographes trouveront des conditions optimales.
Avec environ 55 spots de plongée, Saint-Martin présente des paysages encore différents de ceux de Martinique, de Guadeloupe ou de Saint-Barthélemy. Mais il faut noter que la majorité des sites n'est accessible qu'à des plongeurs de Niveau 1 minimum. Seuls le Sec de Grand-Case, le Rocher créole et l'îlet Pinel (pointe sud) présentent une topographie adaptée aux évolutions des débutants.
Les amateurs d'épaves pourront visiter avec plaisir le Roro, The Bridge, le Grégory II, le Fuh Sheng, la Renée, la Porpoise, l'Isabelle, le remorqueur à Tintamarre et de nouvelles épaves immergées au fil des ans.
Saint-Martin est aussi un bon point de départ pour plonger autour d'autres îles :
- Saba, réserve marine très réputée, dont la réglementation draconienne a préservé la faune et la flore ;
- Saint-Barthélemy, qui possède des fonds rassemblant des espèces coralliennes plus variées qu'à Saint-Martin ;
- Anguilla, qui devient une destination prisée des plongeurs en mal d'aventure en raison des trois galions engloutis dans une zone houleuse, exposée aux vents, qui font rêver en raison d'hypothétiques pièces d'or...
Pour plonger malin, il est intéressant de se procurer la carte marine du coin que vous voulez explorer auprès du Service hydrographique et océanographique de la Marine.
Itinéraires conseillés Saint-Martin
Marigot
- Le marché du matin (le mercredi et le samedi)
- Le vieux fort Saint-Louis
- Le musée Sur la trace des Arawaks (retraçant l'histoire de l'île)
- Plongée sous-marine
Grand-Case
- Plage de sable fin et plongée sous-marine
Cul-de-Sac « France »
- Escapade à l'îlet Pinel (plongée de surface)
- L'anse Marcel
- L'Orient Bay
Oyster Pond
- Les îlots sauvages
- Dawn Beach
Philipsburg
- Old street
- Guana Bay Point
- Plongée sous-marine
Incontournables Saint-Martin
S'offrir de bons restos à Grand-Case. Profiter d'une journée de détente sur le paradisiaque îlet Pinel. Guetter à Maho Beach l'atterrissage des gros porteurs, dont le souffle fait s'envoler chapeaux et serviettes !
Baie investie par les résidences secondaires, locations et hôtels, le Saint-Trop' de la Caraïbe, avec ses spots mythiques ; plage de sable blanc particulièrement fin
Village de poupées aux maisons de bois entourées d'hibiscus ; ses restos chic qui lui valent la réputation de « Gourmet Capital of the Caribbean » ; jolie plage de sable fin
Un îlet paradisiaque, que l'on atteint en bateau-taxi ; probablement la plus belle plage de Saint-Martin
Plage de sable fin où la mer est d'un bleu incroyable, dont la buvette est située à quelques mètres du bout de la piste de l'aéroport ; un spectacle unique
Capitale de la partie française de Saint-Martin ; la Marina royale et l'agréable bord de mer commerçants, mais aussi des maisons en bois de style caraïbe
Capitale de la partie néerlandaise de l'île ; très belle plage aménagée sur le front de mer ; magasins colorés, hôtels modernes et demeures familiales
Les incontournables Saint-Martin - Carte Saint-Martin
Date de dernière mise à jour : 29/07/2016