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LES FETES

JANV.
 
29
 
Matnik Caribbean Carnival

Chaque année en janvier, une parade carnavalesque multicolore défile dans les rues de Fort de France. Les carnavaliers se retrouvent dans une ambiance de fête et de joie sur des rythmes entrainants !

 
FÉVR.
 
18
 
Carnaval de Martinique

Le Carnaval est une grande fête chère aux martiniquais. C'est un rendez-vous à la fois très populaire et original. Tout est bon pour se déguiser. La période précédant les fêtes de carnaval donne lieu à des élections de rois et reines dans tous les coins de l'île. La Martinique bouge au rythme des défilés durant plusieurs jours de festivité, "les jours gras".

CLIMAT

La température moyenne annuelle est de 26°C. Toute l'année comme sur toutes les zones tropicales, le soleil se lève entre 5h et 6h et se couche entre 17h30 et 18h30.

De décembre à avril : saison sèche et agréable.

Décalage horaire - Temps de vol

Il y a 5 h de décalage horaire en hiver et 6h en été :
lorsqu'il est 12h à Paris, il est 6h ou 7h à Fort-de-France.

Temps de vol depuis Paris : environ 8h.


Transports Martinique

(Infos pratiques recueillis du ROUTARD.COM)

Proportionnellement à sa population, la Martinique est le département français totalisant le plus grand nombre d'immatriculations. C'est la désorganisation du réseau des transports en commun qui en est la cause : il n'y a qu'une régie de bus, le réseau Mozaïk, qui ne dessert que l'agglomération foyalaise et ses environs.

Embouteillages

Le bateau est le meilleur moyen de rallier Fort-de-France quand on vit dans le Sud, au départ des Trois-Îlets. Mais il est regrettable qu'aucun moyen semblable ne permette pour l'heure de rallier Sainte-Anne ou Le Marin, sachant que le matin ou en fin d'après-midi, deux longues heures d'embouteillages sont nécessaires pour parcourir seulement... une quarantaine de kilomètres ! 
En raison  de la densité de la circulation, le moindre véhicule en panne peut créer à n'importe quelle heure d'importants ralentissements. De quoi devenir blême...

Location de voitures quasi obligatoire

C'est la meilleure solution si vous ne voulez pas perdre tout votre temps à tendre l'index (et non le pouce) ou à attendre un hypothétique taxi. Ceux qui séjournent une semaine dans l'île et dont les moyens sont limités peuvent en faire le tour en 2 jours. 
Attention, en haute saison il est indispensable de réserver longtemps à l'avance.
Les prix débutent, avec les grosses agences, autour de 30-40 € par jour, kilométrage illimité. Faites jouer la concurrence. Prévoir des frais de surcharge d’aéroport (environ 25 €) avec certaines. Prévoir également de rendre le véhicule propre (dedans comme dehors) : c’est une exigence courante chez les loueurs martiniquais.

Il n'est pas exagéré de signaler l'extrême prudence et le sens de l'anticipation dont il faut faire preuve lorsqu'on est au volant.

La conduite nocturne se révèle particulièrement dangereuse. Plus que l'alcool, c'est la vitesse qui reste la principale cause de mortalité. Les Antillais, dont le comportement est plutôt paisible d'ordinaire, se transforment souvent en chauffards au volant.

Gardez votre rythme de croisière, une fois oubliées les surprises du réseau routier, par ailleurs très bien entretenu : une double voie qui se resserre en plein virage, des routes de montagne soudain juste assez larges pour laisser passer un seul véhicule, des fossés profonds et une signalisation encore insuffisante. Attention aussi aux dos-d'âne, innombrables. La peinture au sol servant d’avertissement à la présence du dos-d’âne est souvent effacée. Quand on est dessus, on n’a plus le temps de freiner !

Location de motos

Elle est très peu développée. On ne vous conseille pas cette formule, à moins que vous ne soyez un as du deux-roues. Les bonnes routes incitent à aller un peu vite, un peu trop vite. Sable dans les virages, rétrécissements soudains, conducteurs ivres venant en face, dos-d’âne non matérialisés... Les dangers sont partout.

Taxis collectifs « T.C. »

C'est (hélas) le seul véritable transport en commun de l'île, une fois sorti de l'agglomération foyalaise. Ils passent dans tous les villages sans exception, mais l'organisation en étoile ne rend pas le système très performant. Tous les T.C. partent de Fort-de-France ou convergent vers Fort-de-France, ce qui n'arrange pas les affaires de ceux qui voudraient faire le tour de l'île. 
Les T.C. partent quand ils sont pleins. L'attente peut durer très longtemps... Et si vous montez dans le T.C. de Grand-Rivière (à l'extrême nord de l'île) pour descendre avant (à Sainte-Marie, par exemple), on vous fera payer le tarif maximal, car vous avez pris la place de quelqu'un qui aurait pu aller jusqu'à Grand-Rivière !

Les taxis collectifs s'arrêtent vers 17h30 au départ de Fort-de-France, souvent beaucoup plus tôt dans les autres communes. Enfin, ils fonctionnent peu, sinon pas du tout le week-end (inutile d'attendre un hypothétique taxi après 14h le samedi). Pas d'arrêts matérialisés, dans la campagne, excepté quelques abris ici et là, de plus en plus nombreux tout de même, notamment aux entrées et sorties de villages. Il suffit de leur faire signe, ils s'arrêtent à la demande. Ils sont souvent pleins. Si c'est le cas, ils ne s'arrêtent pas. À Fort-de-France, où ils sont regroupés près du malecón (la jetée), très nombreux départs.

Bateaux-navettes

Une seule compagnie, Madinina, relie la baie de Fort-de-France aux Trois-Îlets (bourg, Pointe-du-Bout, Anse-Mitan, Anse-à-l'Âne).
Va-t-on enfin créer d'autres liaisons avec le Sud et ainsi désengorger un peu le trafic routier ? Pour l'heure, difficile à dire.

Utilisez-les au maximum, quand ils existent, pour vous rendre dans la capitale. C'est le moyen idéal pour se déplacer quand les routes sont bloquées... Et quelbonheur d'arriver par la mer à Fort-de-France, surtout quand on sait ce qu'on économise en temps, en nerfs et en pollution !

Auto-stop

Corollaire obligé du taxi collectif. En attendant celui-ci, nombre de Martiniquais pointent l'index. Après 18h, c'est ça ou rentrer à pied. Si vous êtes en voiture, n'hésitez pas à prendre les stoppeurs. Prudence tout de même : les soirs de week-end, pas mal d'entre eux sont légèrement éméchés.


Vie pratique Martinique

Décalage horaire

Le décalage entre la métropole et les Antilles est de 5h en hiver et de 6h en été. Quand il est 12h à Paris, il est donc 7h en hiver ou 6h en été à Fort-de-France.

Langue

Chuintant, chantant, tout en voyelles et sans aspérité, avec des finales un peu traînées comme un hamac qui se balance : l'accent créole, c'est déjà les îles.

Difficile de ne pas sourire à la découverte du vocabulaire créole, ses proverbes, ses devinettes « Tim Tim », ses expressions imagées...

Il y a les rires, les gestes qui accompagnent tout cela. L'écrivain Raphaël Confiant, dont la lecture est une stimulante mise en bouche, fait remarquer que « le créole est un fantastique conservatoire à la fois d'ancien français et d'expressions normandes, poitevines et picardes ». C'est un peu comme si le français, enrichi par ces expressions, allait retrouver « la vitalité qui était la sienne à l'époque de Rabelais »...

L'étranger qui ne voudra pas faire d'effort n'entendra goutte à cette langue nasalisée, émaillée de mots anglais, espagnols, caraïbes, africains et d'idiotismes purs. De La Réunion jusqu'en Haïti, c'est le trait d'union entre les îles, même s'il est fort différent d'une île à l'autre (rien de comparable entre le créole antillais et le créole réunionnais).

Le créole passait autrefois pour du « petit-nègre » ; aujourd'hui, les linguistes les plus sérieux affirment haut et fort que chaque créole est une langue à part entière, née de la nécessité pour les esclaves de communiquer entre eux. En effet, le brassage des esclaves, voulu par les négriers, les isolait de leur communauté d'origine. Les Africains venaient d'ethnies différentes et ne se comprenaient donc pas entre eux. On pense qu'en une ou deux générations, le créole est né ainsi, sur la base de langues africaines, avec un vocabulaire emprunté pour une grande part à la langue des maîtres et des contremaîtres.

Poste

On trouve des bureaux de poste dans tous les villages.

Horaires : les bureaux ferment généralement vers 16h. Ils sont ouverts le samedi matin. Prenez votre mal en patience, et emportez ce guide pour le relire, en faisant la queue, comme tout le monde...

Affranchissement : tarif identique à celui de la métropole pour les plis à destination de la France (jusqu’à 20 g). Les timbres se vendent non seulement dans les bureaux de poste, mais aussi dans la plupart des boutiques de souvenirs, où vous ferez peut-être un peu moins la queue.

Télécommunications

Téléphone

De la métropole vers la Martinique : 0,10 € pour les 10 premières secondes, puis 0,27 €/mn en plein tarif (du lundi au vendredi de 8h à 19h) et 0,22 €/mn en tarif réduit. 
De la Martinique vers la métropole : 0,10 € pour les 10 premières secondes, puis 0,24 €/mn en plein tarif, 0,19 €/mn en tarif réduit.
De l'étranger vers la Martinique : composer le 00-596 suivi de 9 chiffres. Les téléphones fixes commencent par 05-96 et les portables par 06-96.

Les tarifs se démocratisent, la concurrence ayant du bon.

- Les numéros comportent 10 chiffres, comme en métropole. Les téléphones fixes commencent par 05-90 et les portables par 06-90. Ils peuvent être composés directement de métropole. Depuis l’étranger, composer le 00-590 suivi de 9 chiffres (sans le 0 donc).

- Depuis ou vers la métropole, avec les formules d’abonnements illimités sur les postes fixes, la gratuité est normalement de mise chez les opérateurs.

Le téléphone portable en voyage

On peut utiliser son propre téléphone portable en Martinique.

- De plus en plus de fournisseurs de téléphonie mobile offrent des journées incluses dans votre forfait, avec appels téléphoniques, SMS, voire MMS, et même connexion internet en 3G limitée pour communiquer de l’étranger vers la France. Il s’agit de l’offre Origami Play et Origami Jet chez Orange, des Forfaits Sensation 3Go, 8Go, 16Go, ou encore du Pack Destination chez Free. Les autres marques uniquement accessibles par le Net ou par carte le proposent de plus en plus également. Les destinations incluses dans votre forfait évoluant sans cesse, ne manquez pas de consulter le site de votre fournisseur avant votre départ.

Activer l’option « international » : pour les abonnés récents, elle est en général activée par défaut. En revanche, si vous avez souscrit à un contrat depuis plus de 3 ans, pensez à contacter votre opérateur pour souscrire à l’option (gratuite). Attention toutefois à le faire au moins 48h avant le départ.

Le « roaming » : c’est un système d’accords internationaux entre opérateurs.

- Vous recevez rapidement un SMS de votre opérateur qui propose un pack voyageurs plus ou moins avantageux, incluant un forfait limité de consommations téléphoniques et de connexion internet.

Tarifs : ils sont propres à chaque opérateur et varient en fonction des pays (le globe est découpé en plusieurs zones tarifaires). À l’international, vous êtes facturé aussi bien pour les appels sortants que les appels entrants.

Internet mobile : utiliser le wifi à l’étranger et non les réseaux 3G ou 4G. Sinon, on peut faire exploser les compteurs. Le plus sage consiste à désactiver la connexion « données à l’étranger » (dans « Réseau cellulaire »). Il faut également penser à supprimer la mise à jour automatique de votre messagerie qui consomme elle aussi des octets sans vous avertir (option « Push mail »). Opter pour le mode manuel.

Bons plans pour utiliser son téléphone à l’étranger

... si l'on de bénéficie d'aucun avantage via son opérateur habituel.

Acheter une carte SIM/puce sur place : c’est une option très avantageuse pour certaines destinations. Il suffit d’acheter à l’arrivée une carte SIM locale prépayée chez l’un des nombreux opérateurs locaux représentés dans les boutiques de téléphonie mobile et à l'aéroport. On vous attribue alors un numéro de téléphone local et un petit crédit de communication. 
Avant de signer le contrat et de payer, essayez donc, si possible, la carte SIM du vendeur dans votre téléphone - préalablement débloqué - afin de vérifier si celui-ci est compatible. 
Ensuite, les cartes permettant de recharger votre crédit de communication s’achètent facilement dans ces mêmes boutiques et les supermarchés. C’est bien moins cher que si vous appeliez avec votre carte SIM personnelle.

Se brancher sur les réseaux wifi est le meilleur moyen de se connecter au web gratuitement ou à moindre coût. De plus en plus d’hôtels, restos et bars disposent d’un réseau, payant ou non.

- Une fois connecté grâce au wifi, à vous les joies de la téléphonie par internet ! 
Le logiciel Skype, le plus répandu, vous permet d’appeler vos correspondants gratuitement s’ils sont eux aussi connectés, ou à coût très réduit si vous voulez les joindre sur leur téléphone. 
Autre application qui connaît un succès grandissant, Viber permet d’appeler et d’envoyer des SMS, des photos et des vidéos aux quatre coins de la planète, sans frais. 
Même principe mais sans la possibilité de passer un coup de fil, WhatsApp Messenger est une messagerie pour smartphone qui permet de recevoir ou d'envoyer des messages photo, notes vocales et vidéos. La 1e année d’utilisation est gratuite, ensuite elle coûte 0,99 US$/an.

Internet

Le wifi est quasiment toujours présent (et gratuit) dans les hôtels et les gîtes, mais aussi, et de plus en plus, dans les restos et les bars. En plus, chaque municipalité possède une cyberbase, où les tarifs sont bon marché.


Carte d'identité Martinique

Superficie : 1 130 km².
Situation : à 7 000 km de la France, à 3 150 km de New York, à 440 km de la première côte sud-américaine. 25 km la séparent de la Dominique, 37 km de Sainte-Lucie. Quant à la Guadeloupe, elle est à 120 km.
Préfecture : Fort-de-France.
Population : 381 400 habitants.
Densité : 347 hab./km².
Indice de développement humain (espérance de vie, éducation, niveau de vie) : 0,884. Rang mondial : 20e (cumulé avec la métropole).

Économie

Bien avant l'euro, c'est le sucre qui fut la première monnaie d'échange internationale.

Si le boom économique reposait uniquement sur le sucre et le rhum aux XVIIe et XVIIIe siècles, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Le cours du sucre s'étant effondré dans les années 1960, la production annuelle de canne atteint aujourd'hui difficilement 220 000 t, ce qui la place très loin derrière Cuba, et même derrière ses voisines des Caraïbes.

On importe, car, avec une seule usine encore en activité, celle du Galion à La Trinité, les besoins locaux ne sont même plus totalement couverts et le rhum ne se vend pas si bien que ça, malgré l'effet positif de l'AOC.

Quant à l'ananas, c'est tragique : de 800 ha, il y a encore 10 ans, la production est passée à 110 ha avec la fermeture récente de l'usine du Morne-Rouge.

Et c'est à nouveau la canne à sucre qui revient sur le devant de la scène, grâce à sa capacité à être transformée en biocarburant. Une perspective qui, sur 10-15 ans, pourrait changer la face des choses.

Force et fragilité de la banane antillaise

La banane est curieusement sortie ragaillardie du cyclone Dean en 2007. Les planteurs ont reçu de l'argent de la Communauté européenne.

Aujourd’hui, la « filière banane » reste la principale activité agricole de la Martinique. Mais, en une vingtaine d'années, le pays a perdu des milliers d'hectares  de terres cultivables par an au profit de la construction.

La Martinique se classe 32e producteur mondial de bananes (c’est l’Inde qui décroche la première marche du podium), mais elle reste tout de même le deuxième fournisseur en Europe (derrière les îles Canaries !). Une position qu’elle occupe principalement en raison de ses efforts constants visant à faire de sa banane un produit d’excellence.

Une économie en pleine crise de nerfs

Quand un conflit social éclate dans ce secteur sensible, c’est l’économie de l’île tout entière qui court le danger d’être paralysée. Car, dès que le port est bloqué, le handicap économique principal de la Martinique apparaît de façon criante, le port étant la plaque tournante de l’île puisque la majeure partie de ce qui s’y consomme est importée. Cette dépendance est encore aggravée par le fait que c’est de la lointaine métropole que les importations se font pour la plupart. On n’a pas su (ou pas voulu) tisser des liens étroits avec les autres îles de la zone caraïbe, sans doute pour ne pas attiser le sentiment indépendantiste en rapprochant l’économie martiniquaise de celle des îles voisines... Résultat : une insurrection sociale générale en 2009, d’abord en Guadeloupe puis, ici, en Martinique.

Dans ces conditions, difficile de s’étonner des chiffres atteints par le taux de chômage. Et malgré cela, l’île, dans le contexte caribéen, est la plus « riche » de l’arc antillais.

Dans ce contexte difficile, le tourisme est bien sûr un secteur d’activité moteur. Les années glorieuses ont entraîné un « tourisme facile » que la Martinique n’a pas su ou pas pu conserver. Attitude qu’elle risque de payer aujourd’hui au prix fort, face aux îles concurrentes, si le tournant n’est pas pris.


 Cuisine et boissons Martinique

Cuisine

Un mythe à évacuer : la perle rare qui prépare des plats typiques à prix doux rien que pour vous. Les prix sont grosso modo les mêmes dans toute l'île, si l'on excepte quelques restaurants plus haut de gamme.

Beaucoup de restos, il faut bien l'avouer, ont tendance à offrir une idée simpliste et peu originale de la cuisine antillaise traditionnelle. Remises ici et là à l'honneur au coeur d'un marché, chez des particuliers offrant le gîte et le couvert ou parfois au restauran, les vraies recettes d'antan vous permettront de découvrir le meilleur de la Martinique.

Plats traditionnels d'antan lontan

Vous connaissez certainement déjà, si vous avez goûté l’incontournable assiette créole, le boudin local, délicieux quand il est bien équilibré (très peu de girofle et de cannelle, de l’oignon-pays et un peu de piment rouge).

Ne pas manquer les crabes farcis (touloulous ou matoutous, selon les saisons, nourris de mangues et de bananes). On trouve donc l’assiette créole à tous les menus, avant le poulet boucané et le colombo (curry de poulet, le plus souvent), un plat d'origine tamoule devenu, avec l'arrivée des Indiens, un incontournable de la cuisine antillaise. Le meilleur : le colombo de cabri.

Voici quelques plats à ne pas manquer, garants, s'ils sont bien réalisés, de la qualité de la maison, à commencer par les blaffs (poissons macérés dans un mélange aux épices et citron vert, juste saisis au court-bouillon). Viennent ensuite les potages, à commencer par la soupe z’habitant, le calalou aux herbes à base de gombos et de porc, et un grand classique de la cuisine familiale, le pâté en pot, qui est en fait un potage aux légumes et aux abats.

Si vous arrivez en Martinique pour les fêtes de fin d'année, goûtez au jambon de Noël, aux petits pâtés chauds et aux savoureuses cochonnailles du moment, sans oublier la fricassée de coq du Jour de l'an...

Et que diriez-vous de goûter à un migan de fruit à pain, légume à la chair blanchâtre emblématique de la cuisine d’autrefois, coupé en petits cubes et cuit avec la queue ou le groin du cochon, ou à un féroce (purée d'avocat et farine de manioc à la morue hachée et pimentée, qui mérite bien son nom, à déconseiller aux estomacs délicats), puisque la morue fait partie, ici aussi, des bases incontournables de la cuisine dite d’antan lontan.

Fruits et légumes

Près de 75 variétés de fruits et légumes garnissent en permanence, dit-on, les étals des marchés des Antilles.

Les gombos : couleur verte, aspect de piment, en plus gros. Cuits, ils deviennent gluants.
L'igname : tiges grimpantes dont les racines sont lavées, rapées, séchées et broyée en farine. Goût proche de celui de la pomme de terre. On la sert en purée ou en pain.
Le manioc : grosses racines molles épluchées, râpées, pressées, séchées au four et broyées en farine. Plus de goût que l'igname. Servi en purée ou en pain.
La cristophine : un peu bosselée, jaune pâle ou vert clair, elle reste un des légumes les plus délicats. Mûre, en gratin, en velouté.
Le giraumon : de couleur laiteuse, il a le goût du potiron. En soupe, c'est un régal ; en purée (giraumonade) ou mixé avec des écrevisses. 
La patate douce : de couleur rose ou orangée, au goût légèrement sucré. 
Le fruit à pain : ressemble à la calebasse, mais en plus granuleux. Servi à toutes les sauces, comme la pomme de terre. Un régal en gratin, ou mieux encore, car plus typique, en migan : on peut sucer la pulpe comme un bâton de réglisse. 
La carambole : un joli petit fruit jaune en forme d'étoile. Goût d'agrume assez acide. 
Le corossol : la chair laiteuse est pleine de petites graines aux vertus digestives. Il est surtout consommé en jus glacé pour ses vertus apaisantes et rafraîchissantes. 
La goyave : un petit fruit rose, au goût douceâtre et farineux. Excellent en jus. 
Le maracuja : fruit jaune, rond et lisse qui renferme des délices, on l'appelle aussi fruit de la passion. 
Les bananes : de la banane-légume (qu'on apprécie mieux une fois cuite) au ti-nain (rosée, l'une des meilleures), en passant par la fressinette, de très nombreuses variétés.

- Et il y a aussi tous les autres fruits et légumes, que vous connaissez peut-être déjà : papaye (verte, elle est coupée en lamelles pour la salade), cerise-pays, abricot-pays, orange (décevante), litchi, citron vert, pamplemousse, chou-pays, mangue, pomme-cannelle, sapotille (goût de caramel), ananas, noix de coco, etc.

- Sans oublier notre bon vieux melon, qui retrouve ici une saveur incroyable.

Boissons

Le rhum

En tout, c'est, dit-on, 65 % du rhum produit qui est bu sur place.

La reconnaissance, fin 1996, d'une AOC a beaucoup fait pour la notoriété et la qualité du rhum. C'est le seul rhum au monde à avoir obtenu une telle reconnaissance ! Très stricte, cette appellation exige du produit final qu'il soit typique, spécifique, et que son origine géographique soit clairement définie. Seules 15 variétés de canne à sucre sont reconnues AOC. Les quotas qui accompagnèrent l'AOC ont misé sur la qualité et ont évité ainsi l'effondrement des cours.

La canne est broyée dans les distilleries. Tandis que ses déchets partent alimenter les chaudières, le jus est tamisé, décanté, filtré et mis à fermenter. Deux jours après, les alambics entrent en action. À 68°, il en sort un rhum incolore. Un peu d'eau pour le ramener à 50°, un petit repos de 3 mois en cuve inox et on le vendra alors sous l'appellation de « rhum blanc ». Dans le cas contraire, il part séjourner 3 ans minimum dans un fût de chêne et devient le « rhum vieux », que l'on retrouve sur toutes les bonnes tables. Pour obtenir l'appellation « rhum paille », le rhum blanc passe également en foudre de chêne pendant 1 an minimum. 

Les meilleurs rhums terminent souvent leur vieillissement dans des fûts anciens ayant auparavant contenu du cognac, du sherry, voire du single malt écossais, afin d’élargir leur palette aromatique de façon subtile.

Le ti-punch

Si vous êtes invité, c'est le maître de maison qui mélange les composantes selon le goût de chacun de ses invités. Rhum blanc ou vieux ? Peu ou très sucré ? Glace ou non ? Citron ou pas ? Le mélange est réalisé pour tous dans chaque verre avec la même cuillère à long manche.

En revanche, au bar ou dans une fête, chacun se sert. Traditionnellement, les verres et les bouteilles sont sur la table, le citron est coupé en petits morceaux dans une soucoupe et le sucre disposé à part dans une autre.

Le ti-punch, que l'on appelle aussi « feu », se boit le plus souvent sec et d'un trait, suivi d'un verre d'eau glacée appelé « amortisseur ». le Le sucre augmente les effets de l'alcool et les glaçons cassent le goût mais pas l'alcoolémie.

Le punch-planteur et le jus de fruits

Pour profiter au mieux du rhum, le punch planteur, créé par les femmes desdits planteurs dans le souci d'atténuer la chaleur du rhum, est une autre façon traditionnelle de le consommer. Du jus de fruits (de plus en plus, des mélanges tout faits), du sucre de canne, du rhum (jeune et vieux) et un zeste de citron vert.

Sans oublier les daiquiris au citron vert, la piña colada à l'ananas et à la crème de coco, et tous les punchs aux fruits macérés. Les recettes sont variées et les secrets du rhum infinis.

Et puis, bien sûr, les Antilles nous régalent de jus de fruits succulents et relativement bon marché : corossol, mangue, maracuja (fruit de la passion), prune de Cythère, etc. Vous trouverez un peu partout des baraques où l'on propose toutes sortes de jus frais.

Il y a la bière locale, très douce, la célèbre et incontournable Lorraine.

En Martinique, l'eau est potable.


Culture Martinique

Habitat créole

Les habitations 

Une habitation, dans les anciennes colonies, était le nom que l'on donnait aussi bien au patrimoine bâti que non bâti : une exploitation agricole, d'abord, regroupée autour de la maison de l'habitant principal, le maître des esclaves. Structurée selon un système d'autarcie, elle répondait tout autant aux nécessités des grandes familles locales qu'aux besoins de la métropole en fournissant le pétun (le tabac), le sucre de canne, la banane, l'ananas... et le rhum.

Dans le Sud de l'île se retrouvent les grandes habitations sucrières. Dans le nord, on s'intéressait aussi au sucre mais, au pied de la montagne Pelée, la banane et l'ananas allaient vite prendre une part prépondérante.

Dominant le site, voici la maison de maître, perchée sur un morne ventilé. Ici loge le propriétaire de la plantation, avec toute sa famille. Deux étages, le second légèrement en retrait, des volets pleins et des persiennes à lames. Un aqueduc amène l'eau fraîche nécessaire aux besoins de la vie quotidienne. Celle-là sert aux bains et aux dépendances, avant de rejoindre la fontaine de la rue Cases-Nègres.

Certaines de ces habitations sont privées, d'autres converties en musée ou en hôtel. Les habitations constituent les seuls monuments historiques des Antilles. Elles renferment leur mémoire.

La case antillaise 

Dans les bourgs anciens et dans les campagnes, on peut voir, au travers de l'évolution de la case antillaise, l'adaptation aux nouvelles façons de vivre. Case à deux pièces agrandie d'une terrasse, puis de deux, auxquelles on ajoute au fur et à mesure d'autres pièces. Si la plupart des Antillaises ont aujourd'hui une cuisine dans leur maison, à la campagne elles ont gardé l'habitude d'une cuisine extérieure.

La tôle ondulée a souvent remplacé le bois, et le traditionnel jardin créole a souvent disparu, mais l'œil exercé repérera ignames, taros, manioc, patates...

Les vérandas, ornées de jalousies, et les volets en bois défient toujours le temps. D'une année à l'autre disparaissent, faute d'entretien, ces témoins d'une autre vie au quotidien. Une nouvelle génération entend renouer avec les traditions locales, en s'inspirant du savoir-faire des anciens pour reconstituer des cases en gaulette et feuilles de canne. Le béton, lui, gagne du terrain.

Le grand chic consiste aujourd'hui à construire sa villa avec une vue imprenable au possible, en se gardant l'étage pour soi et en en louant le rez-de-chaussée comme gîte.

Musiques et danses

Des enfants se déchaînent sur la véranda d'une case. Bidons, casseroles, balustrades, tout ce qu'ils trouvent est percuté en rythme. Et aucun passant ne se plaint du tracas ni même du fracas. Les Antilles ont toujours scandé le quotidien. Elles avaient des chants pour couper la canne, pour ferrer les bêtes ou tirer le filet. 
Et des danses clandestines d'esclaves, les bamboulas (le terme est local), ou transes communes autour du gwo-ka, le tambour créole (ou « la voix de l’esclave »). Symbole de chants incantatoires et de danses rituelles, son rythme reste très prisé - avec quelques variantes - en Haïti, à Cuba, au Brésil et aux îles Vierges.

Le laghia (lutte mimée originaire du Dahomey), le toumblac ont encore des accents incantatoires. Le bèlè (francisé en belair par les colons) est une forme d'expression musicale issue de la tradition africaine, altérée et transformée par la déportation, l'esclavage et l'influence européenne (quadrille et haute-taille venues d'Europe). Dans le bèlè, un chanteur mène la danse, si l'on ose dire, grâce à sa voix puissante, tandis que les danseurs et le joueur de tambour (le tanbouyé) entament leur dialogue sur le rythme du ti-bwa grâce à deux baguettes qui percutent l'arrière du tambour...

Mais les danses à orchestre, plus gaies et plus profanes, tiennent le haut du pavé : valse, mazurka piquée, polka. Tonique et lascive, la biguine (la « reine des danses ») est même devenue le sport national des Antilles françaises. Le zouk surtout fait le régal des radios, notamment le zouk-love, un zouk langoureux et moite à danser collé-serré.

Malgré un retour très fort aux racines - avec le gwo-ka -, l'influence des Grandes Antilles (salsa, reggae) domine la création musicale.


Géographie Martinique

La Martinique est située au centre de l'archipel des Caraïbes, à 7 000 km de la France. C'est une île assez petite, de 64 km de long et à peine 30 km de large, dominée par la montagne Pelée qui culmine à 1 397 m. 
Elle occupe cependant la 2e place dans le groupe des Petites Antilles (ou îles au vent) pour la superficie, juste derrière la Guadeloupe.

Ce qui frappe avant tout, c'est la diversité des paysages : montagnes abruptes, forêt tropicale, collines verdoyantes ondulant jusqu'à la mer, falaises déchiquetées, plages sereines... La Martinique offre sans doute l'un des visages les plus riches des Petites Antilles. Elle se divise grosso modo en deux parties.

Le Sud de la Martinique

Assez sec et peu élevé. Il est constitué de collines et de mornes sur lesquels la végétation n'est pas très importante. On y trouve les plus belles plages, baies et anses. C'est dans cette région que l'on peut espérer voir encore des maisons créoles en bois. Le Sud est la région touristique par excellence. Les plantations de canne à sucre en occupent une partie, dans la seule plaine de l'île, mais reculent devant l'avancée des constructions.

Le Nord de la Martinique

Plus montagneux. Tandis que la côte ouest est soumise à l'influence de la mer des Caraïbes, avec ses plages de sable volcanique, la côte est affronte les assauts de l'Atlantique. Les villages sont relativement peu fréquentés, pourtant le paysage vaut largement le déplacement. Peu de plages sont accessibles aux baigneurs. C'est dans cette région que l'on trouve les grandes bananeraies et les plantations d'ananas.

Dans le Centre-Nord se dressent la montagne Pelée et les pitons du Carbet, les deux massifs volcaniques de l'île. Forêts, rivières, cascades...

Les pluies sont plus fréquentes dans cette région que dans le Sud. Il en résulte une végétation d'une incomparable richesse.

Flore

« L'île aux fleurs » est d'abord, et avant tout, un paradis vert où le serpent ne fait plus que de brèves apparitions. Comme l'a souvent dit Aimé Césaire, la Martinique, c'est « l'île aux arbres ».
Un séjour en Martinique est un joli moment à partager, surtout en prenant soin d'inclure la visite de certains « jardins du paradis », notamment aux portes de Saint-Pierre.

Du jardin de Balata, le plus diversifié, au jardin du zoo de la Martinique à l'anse Latouche, quasiment zen, en passant par les plantations ouvertes aujourd'hui à la visite, c'est un autre regard que vous jetterez sur le fantastique réservoir d'espèces qu'est la Martinique : 1 700 espèces de fleurs recensées, près de 200 espèces de fougères, sans compter tout ce que l'homme a introduit lui-même au fil du temps...

Après plusieurs jours passés « au vert », vous plaindrez ceux qui n’auront vu que les cocotiers et manqué les petites routes enveloppées de flamboyants, l’océan argenté des cannes en fleur, les cases enfouies dans les hibiscus et les bougainvillées, les jardins créoles débordant de plantes utiles, enfin l’immense opéra végétal des forêts tropicales.

Une terre volcanique, des pluies, du soleil, voilà le secret de la Martinique : plantez un bout de canne dans le sol, le lendemain il prend racine.

L'altitude et les sols modulent cette luxuriance. Après la mangrove littorale - inextricable forêt où les palétuviers hissent leurs racines par-dessus les vases, crissantes de crabes, grouillantes de poissons venus frayer et bourdonnantes de moustiques - vient l'étage des cultures. Puis la forêt, avec ses arbres-montagnes, ses multiples espèces de fougères et ses fleurs irréelles.

 


Incontournables Martinique

Cette rubrique est complémentaire des Coups de Cœur du guide du Routard Martinique.

Sillonner les petites routes autour des Anses-d'Arlet, pour arriver en fin de journée à l'impressionnant rocher du Diamant. Découvrir la Martinique sauvage et authentique en parcourant l'un des sentiers pédestres de la pointe de la Caravelle. Perfectionner son surf à Anse Bonneville, la plus belle plage de la Caravelle.
Remonter le temps en visitant l'habitation Clément. Entreprendre l'ascension du Chinois (la montagne Pelée).
Faire une plongée dans l'un des nombreux clubs de l'île avant de lézarder sur une plage. Suivre la route de Grand-Rivière...

 

Fort-de-France

Fort-de-France Localiser Fort-de-France sur la carte

Après l'arrivée en bateau et la vue sur une baie splendide, les allées odorantes du marché couvert

Grand-Rivière

Grand-Rivière Localiser Grand-Rivière sur la carte

L'une des plus belles routes de la Martinique, une nature sauvage, entre ravines et forêt profonde

Habitation Clément

Habitation Clément Localiser Habitation Clément sur la carte

L'une des dernières habitations traditionnelles restées dans son jus, ancienne distillerie transformée en musée d'art contemporain

Le Diamant

Le Diamant Localiser Le Diamant sur la carte

Le panorama époustouflant sur un impressionnant rocher qui a prêté son nom à la baie

Les Anses-d'Arlet

Les Anses-d'Arlet Localiser Les Anses-d'Arlet sur la carte

Un de nos villages préférés pour son atmosphère encore authentique, baignant dans une eau cristalline

Les Salines

Les Salines Localiser Les Salines sur la carte

La plus belle et la plus grande plage de la Martinique, avec sable blanc et cocotiers penchés

Montagne Pelée

Montagne Pelée Localiser Montagne Pelée sur la carte

L'ascension d'un volcan endormi, une randonnée qui promet des panoramas exceptionnels

Pointe de la Caravelle

Pointe de la Caravelle Localiser Pointe de la Caravelle sur la carte

Le long d'un sentier pédestre, une Martinique sauvage et authentique classée réserve naturelle, l'une des plus belles balades de l'île.


 

Plan du port de croisière 

Petite info de RCOUCOU de VF sur le port d'accostage en Martinique.

Il y a deux terminaux pour accoster, l'un en face du centre ville et l'autre décalé vers la droite (aprés le fort saint Louis).

Il faut compter 20 mns de marche pour rejoindre le centre ville.

Tout dépend donc du nombre de bateaux qui accostent ce jour là.

Arrivée au port

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Carte centre ville de Fort de France

Carte fort de france

Accés au port de Croisière

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Centre ville Fort de France

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Plan touristique

Plan touristique de fort de france

Photos de l'aéroport

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Aeroport martinique 003530900 1537 21062012

Date de dernière mise à jour : 01/08/2016

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