Nous voici sans doute dans l’une des îles les plus sauvages des Antilles. La Dominique est une île d’aventures, paradis des chasseurs d’images et des amateurs d’impressions fortes.
L'île recèle une forêt humide et des rivières jusqu’à plus soif ; elle cultive un parfum de mystère et des endroits oubliés de la civilisation moderne. Les adjectifs pour décrire la Dominique se bousculent : sauvage, primitive, splendide, mélancolique, paresseuse…
D’origine volcanique, l’île de la Dominique est recouverte par une épaisse forêt tropicale et traversée par un axe montagneux nord-sud, découpé par d’importantes ravines.
Ses côtes déchiquetées laissent assez peu de place pour la baignade, mais on vient ici pour la plongée, pour les baleines, pour découvrir, à l’intérieur des terres, une nature presque intacte. Un des plus grands bonheurs à la Dominique est de remonter les rivières jusqu’aux chutes d’eau. Et sous l’eau, l'île est tout aussi spectaculaire.
Santé et sécurité Dominique
Santé
La Dominique est soumise aux mêmes normes et réglementations sanitaires que la métropole. Les maladies infectieuses et parasitaires ont aujourd'hui disparu : paludisme, pian, filariose lymphatique, bilharziose intestinale (sauf si on a la mauvaise idée d'aller se baigner dans une rivière en aval d'une zone habitée).
L'eau du robinet est potable partout sur l'île. En revanche, on évitera de boire l'eau des rivières, sauf si un guide vous y autorise.
Maladies
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire si vous venez d'un pays situé en zone à risque.
On constate une nette recrudescence des cas de dengue dans la région caraïbe. Il faut donc se protéger contre les piqûres de moustiques (vêtements longs, répulsifs, moustiquaire imprégnée...).
Le chikungunya, une maladie virale transmise par les moustiques, a fait son apparition dans la zone Antilles en 2014. Les symptômes s’apparentent à ceux de la grippe avec en plus des douleurs articulaires qui peuvent être sévères. Il n'existe ni vaccin ni traitement efficace. Il faut donc se protéger au maximum des moustiques. Les formes sévères restent heureusement extrêmement rares. En cas de symptômes persistants, consultez un médecin.
On signale aussi la présence de leptospirose, une maladie transmise par les rats. Ceci implique donc de nettoyer régulièrement les sols et plans de travail.
Assurance
Une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement est fortement conseillée, notamment en cas d'hospitalisation. Dans certains cas, l'insuffisance des équipements hospitaliers nécessite un transfert vers la Martinique ou la Guadeloupe. En cas d'accident de plongée, le caisson de décompression n'est disponible qu'en Martinique ou en Barbade.
Dangers et enquiquinements
- Petite délinquance : face au risque de vol à l'arraché, il s'agit de respecter les règles élémentaires de sécurité, et notamment d'éviter les signes extérieurs de richesse. On redoublera d'attention aux distributeurs de billets, dans certaines parties de l'île et lors de célébrations comme le carnaval ou le festival de musique créole de Roseau. Évitez les plages la nuit, et de vous retrouver seul - de jour comme de nuit - dans des endroits isolés. Évitez aussi de partir seul sur les sentiers de randonnée. On recommande enfin aux femmes non accompagnées une certaine prudence.
- Baignades : certaines plages, même les plus fréquentées, n'ont pas de poste de secours. Soyez très prudent et renseignez-vous sur la possibilité de baignade quand vous avez un doute ou quand la plage est peu fréquentée. Se méfier en particulier des courants forts sur les plages de la côte Est, notamment celles de Rosalie et Bout Sable, à La Plaine.
- Randonnées : pour les randonnées en montagne, les services d'une guide sont recommandés. Par ailleurs, du fait de pluies violentes, ponctuelles et locales, le moindre petit cours d'eau peut enfler en quelques secondes, même quand le soleil brille !
- Saison cyclonique : la saison des ouragans s'étend grosso modo de début juin à fin novembre. Il est conseillé de se tenir au courant de l'évolution de la situation météorologique sur le site du National Hurricane Center de Miami. En cas d'ouragan, il faut bien évidemment se conformer aux recommandations des autorités.
- Photos : évitez de prendre les gens en photo sans le leur avoir préalablement demandé. Les doudous ou les coupeurs de canne n'aiment pas du tout ça. Normal !
- Bruits la nuit : les nuits tropicales sont animées : cri des grenouilles et chant des crapauds, vaches assoiffées, chiens, coqs antillais. Pendant la journée, l'homme entre dans la partie : radios à tue-tête, moteurs pétaradant, klaxons en liberté... Une véritable cacophonie !
- Circulation automobile : piétons, regardez avant de traverser ! Les automobilistes s'octroient souvent la priorité.
Transports Dominique
En voiture
On peut louer une voiture une journée pour faire le tour de l'île. Si votre budget vous le permet, préférez les 4x4, plus petites et plus maniables. Il ne vous en sera que plus facile de circuler partout dans l'île, notamment sur les routes escarpées et pour accéder à certaines plages.
Attention aux arnaques chez certains petits loueurs locaux.
Permis de conduire dominiquais
Si vous louez un véhicule, vous devez acheter un permis de conduire dominiquais. Il est délivré sur présentation du permis de conduire de votre pays d'origine, à condition que celui-ci date d'au moins 2 ans et que vous ayez plus de 25 ans.
Pour une validité de 3 mois, il coûte 30 EC$ (8,40 €) par chauffeur.
On peut l'acheter au Traffic Department à Roseau (High Street, tél. : 448-22-22) ou dans la plupart des agences de location de voitures, ainsi qu'auprès du service de l'immigration de l'aéroport.
Conduite et routes
La conduite est à gauche. Attention, les routes sont souvent très étroites et/ou escarpées, régulièrement parsemées de nids-de-poule. Le 4x4 facilite alors la conduite. Heureusement, le trafic, en dehors de Roseau, n'est pas très dense, et mis à part quelques tronçons un peu endommagés le long des côtes, notamment par des nids-de-poule, le réseau routier est en bon état.
Quelques conseils : écartez-vous quand vous croisez des Dominiquais, ils ne le feront pas pour vous. L'assurance tous risques est conseillée. Évitez enfin de rouler de nuit : les routes ne sont que peu éclairées.
En minibus
Voilà un moyen de transport vraiment typique, relativement fiable et bon marché. Ce sont des petits bus d'une quinzaine de places qui circulent sur les grands axes de l'île. Ils roulent à fond la caisse, musique à plein pot.
Ils sont très fréquents sur la côte ouest, plus rares dans le nord et l'est de l'île. Ils roulent du lundi au samedi, de 6h à 19h. Très peu de lignes fonctionnent le dimanche. Il n'y a pas d'arrêts à proprement parler : on tend le bras pour qu'ils s'arrêtent.
Comme ils sont gérés par des particuliers, le bus ne part que lorsqu'il est complet. Il faut donc prévoir potentiellement un peu d'attente... Et si le nombre de voyageurs est insuffisant, pas de départ (à moins que vous ne payiez les places inoccupées !). Ce sont les aléas de la loi de l'offre et de la demande...
À Roseau, on peut prendre un minibus sur la place du Vieux Marché. À l'aéroport de Canefield, on peut prendre un minibus ; c'est un peu plus loin mais un peu moins cher que le taxi.
Les prix sont toujours très bas : compter à partir de 1,50 EC$ (0,40 €) pour un petit trajet, et jusqu'à 10 EC$ (2,80 €) pour un « long » trajet (type Roseau-Marigot).
En taxi
Il existe des prix fixes pour les bus et taxis collectifs, disponibles notamment à l'office du tourisme de Roseau.
Les taxis sont reconnaissables aux lettres H, HA ou HB qui précèdent leurs numéros d'immatriculation.
On peut les prendre à l'aéroport. Pour aller de Roseau à la pointe nord de l'île, compter 25 US$. Les tarifs sont fixes.
Compter sinon entre 300 et 350 EC$ (84 et 98 €) pour une journée avec chauffeur.
En stop
Ce moyen de transport est très commun sur l'île.
En bateau
L'Express des îles relie la Dominique, la Martinique, la Guadeloupe, Sainte-Lucie, Marie-Galante et les Saintes. Compter tout de même 119 € pour un aller-retour entre la Dominique et la Martinique ou la Guadeloupe (79 € pour un aller simple). Pour les rotations entre la Dominique et la Guadeloupe ou la Martinique, compter 3 à 7 traversées par semaine selon les périodes, et 1h45 de trajet. On accoste au Ferry Terminal de Roseau.
À quelques centaines de mètres de Roseau, à Woodbridge Bay, un port en eaux profondes peut accueillir les bateaux de plaisance. Un autre port à Portsmouth, au nord-ouest de l'île, et un 3e à l'Anse du Mai, à l'est. Pour tout déplacement de bateau d'un point à l'autre de l'île, un permis spécial doit être obtenu auprès des autorités. Attention, il est interdit d'amarrer dans la réserve marine de la baie entre Scotts Head et Soufrière.
Vie pratique Dominique
Décalage horaire
Quand nous sommes à l'heure d'été en métropole, il y a 6h de décalage avec la Dominique. Quand il est midi à Paris, il est donc 6h du matin à la Dominique. L'hiver, il n'y a que 5h de décalage.
Électricité
220-240 V et 50 Hz. Ce sont les mêmes prises qu'aux États-Unis. Elles requièrent un adaptateur, assez facile à trouver sur place.
Horaires
- Les magasins sont ouverts du lundi au vendredi ouverts de 8h à 13h et de 14h à 16h.
- Les banques sont ouvertes du lundi au jeudi de 8h à 14h, et le vendredi de 8h à 16h.
Guides
Il existe des guides touristiques formés par le ministère du Tourisme. Mieux vaut s'adresser à eux. En cas de problème, c'est toujours plus facile. Ils sont certifiés et disposent chacun d'un badge nominatif avec leur photo. Évidemment, se méfier des contrefaçons en s'assurant qu'ils portent bien mention du ministère du Tourisme. S'adresser à l'office du tourisme, qui dispose de la liste des guides et pourra les contacter, ou à des agences de voyages en ville.
Langues
L'anglais est la langue officielle, parlé par les commerçants et les hôteliers, mais la population parle le créole (patois ou broken french), et bredouille le français. Souvent, en fait, on s'imaginera que c'est vous qui faites un effort pour parler patois ! Apprenez quelques mots typiques et vous serez d'autant mieux accueilli.
Téléphone et télécommunications
Téléphone
- De la France vers la Dominique : 001 + 767 + numéro du correspondant.
- De la Dominique vers la France : 011 + 33 + numéro du correspondant sans le 0 initial.
- Appels intérieurs : composer seulement les 7 derniers chiffres du numéro.
- Des télécartes (5, 10, 20 et 50 EC$) sont disponibles dans les bureaux Cable and Wireless, dans les aéroports, les offices du tourisme, à la poste, dans certains magasins et certaines stations-service. Elles ont l'avantage d'être valables dans toutes les îles des Antilles autrefois britanniques faisant partie de l’OECS (Organisation des États de l’Est caribéen), comme la Dominique et Sainte-Lucie.
- Désormais, les portables français peuvent fonctionner en Dominique. Orange s'y est installé (Orange Caraïbes), concurrençant le réseau Digicel, mais cela ne signifie pas pour autant que vous pourrez utiliser votre téléphone sans difficultés. Se renseigner auprès de votre opérateur, avant de partir, ne serait-ce que pour espérer recevoir des messages.
Internet
- Pas de problème majeur pour trouver un cybercafé à Roseau ou, dans une moindre mesure, à Portsmouth.
Incontournables Dominique
Capitale créole nonchalante ; son jardin botanique, sa cathédrale, son marché, son rhum…
Gros village tranquille, 2e ville de la Dominique ; son port, ses plages, son Indian River…
Parc inscrit à l'Unesco : forêt tropicale dans une région montagneuse où l’eau est omniprésente ; vallées, volcans, fumerolles, lacs d'eau douce et sources d'eau chaude
Région occupée par les Kalinagos, Indiens Caraïbes, habitants ancestraux de l’île ayant conservé leur mode de vie, leurs traditions et leur artisanat
Carte d'identité Dominique
- Nom officiel : Commonwealth de la Dominique.
- Population : 73 449 habitants (estimation 2014).
- Capitale : Roseau.
- Superficie : 754 km².
- Densité : 97 hab./km².
- Régime : république démocratique. État associé au Commonwealth.
- Président : Charles Savarin (depuis septembre 2013).
- Premier ministre : Roosevelt Skerrit (depuis janvier 2004).
- Monnaie : dollar des Caraïbes orientales ou dollar est-caribéen (East Caribbean Dollar).
- Langues : anglais (langue officielle), créole.
- Site classé au Patrimoine de l'Unesco : le Parc national de Morne Trois Pitons (1997).
Économie
L'agriculture, pilier de l'économie dominiquaise, représente près de 20 % du PIB. Le relief est difficile, le climat incertain du fait des tempêtes tropicales, mais on trouve tout de même les cultures tropicales : principalement la banane (dont le circuit a été privatisé en vue de rendre les exportations plus compétitives face au marché américain), mais aussi la noix de coco, le tabac, le café, le cacao, les agrumes et la vanille.
Le gouvernement essaye de se diversifier vers le tourisme depuis une bonne décennie, en investissant dans de petites structures hôtelières haut de gamme. La qualité des plages (non sablonneuses) et l'insuffisance des structures aéroportuaires freinent quelque peu le développement de ce secteur, qui contribue pourtant au PIB à hauteur de près de 50 %. Les autorités tentent de valoriser le patrimoine naturel et forestier afin de développer l'écotourisme.
Le gouvernement tente par ailleurs de développer les services financiers off-shore.
L'économie de la Dominique reste ternie par les mauvais chiffres du chômage et du PIB par habitant.
Cuisine et boissons Dominique
Cuisine
L'île est pauvre, les restaurants peu nombreux et la nourriture simple. Quelques spécialités se distinguent cependant.
Les restaurants sont peu nombreux et la nourriture, souvent très simple, devrait vous permettre de reprendre des forces, à coups de poulet ou de poisson grillés, base de tout repas qui se respecte. Profitez de votre séjour pour vous régaler de fruits de mer, d'écrevisses et de langoustes, de steaks de thon et de ragoûts de lambis, de soupes maison (à commencer par celles au giraumon ou au calalou).
Oubliez en revanche certaines spécialités naguère encensées par les guides, à commencer par le mountain chicken (« poulet de montagne »), qui n'est autre que l'équivalent de nos cuisses de grenouille. Il est désormais interdit pour cause de maladie. Quant au civet d'agouti (un petit rongeur de la taille d'un lièvre), qui est quelquefois servi au restaurant, vous n'aurez peut-être pas envie d'en goûter.
Si vous avez la chance de tomber sur un gâteau au crabe, profitez-en, mais on ne le voit pas sur tous les menus.
Et puis il y a bien sûr lesfruits exotiques, goyaves, papayes, bananes, ananas, etc. La nature généreuse de la Dominique lui permet de regorger de fruits et légumes. Goûtez aux fruits frais que l'on vous proposera.
Les prix des restos sont très élevés pour une nourriture globalement moyenne. Les meilleures tables se trouvent dans les hôtels. Dans certaines gargotes, on vous demandera ce que vous souhaitez manger et on ira l'acheter pour vous. Sinon, il faut se rabattre sur les hot-dogs et autres burgers & Co. Attention, la plupart des restos ne servent plus au-delà de 21h ou 21h30. Les jours de fête, ils finissent le service encore plus tôt et n'acceptent bien souvent que les clients qui ont déjà réservé.
Boissons
- L'eau ; celle du robinet est potable, mais il existe aussi de l'eau en bouteille : l'eau de Loubière.
- La bière de la Dominique s'appelle la Kubuli. Elle reprend une partie du premier nom de l'île : Waitukubuli. Fabriquée à Loubière, c'est une bière blonde, pas très forte.
- La Dominique produit trois rhums différents : le Macouchery Rum, obtenu à partir d'un pur jus de canne à sucre, le Soca Rum et le D-Spécial Rum.
Géographie Dominique
Située entre la Martinique et la Guadeloupe, la Dominique est l'île la plus montagneuse des Caraïbes. Le Morne Diablotins, qui est le plus haut sommet des Antilles, s'élève à 1 447 m. Plus au sud, le Morne Trois Pitons, inscrit au Patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco, atteint 1342 m.
Cette petite île (754 km²), avec ses 50 km de long et 24 km de large, se caractérise surtout par la complexité de son relief, recouvert partout d'une épaisse jungle.
La Dominique possède près de 360 cours d'eau fraîche. L'occupation humaine à l'intérieur de l'île est très faible et les routes se contentent de longer les côtes. Une seule route, assez récente, traverse l'île par le centre.
C'est sans doute pourquoi quelques centaines d'Indiens caraïbes sont parvenus à y survivre. La Dominique est, de fait, la seule île qui possède encore une population indigène, dont une bonne partie réside à Roseau, la capitale. Cette population est en baisse, nombre de jeunes notamment ayant préféré aller tenter leur chance ailleurs.
Faune
Le relief privilégié de l'île a permis la conservation de différentes espèces. 175 espèces d'oiseaux ont été recensées.
L'oiseau le plus typique est le perroquet sisserou ou perroquet impérial au plumage multicolore. C'est d'ailleurs lui qui apparaît sur le drapeau du pays. On peut l'apercevoir lors de randonnées en pleine forêt vierge. De même, le perroquet à cou rouge ou Jacoest une espèce menacée et protégée.
Au cours d'une promenade, vous entendrez peut-être le mountain whistler (« siffleur des montagnes »), ou le colibri madère.
Baleines
La mer des Caraïbes est l'un des derniers repaires au monde de baleines et donc le lieu idéal pour le whale watching (l'observation des baleines). Les côtes de la Dominique, au même titre que celles des Açores, sont particulièrement appréciées de ces grands cétacés. Souvent elles viennent mettre leurs bébés au monde dans le coin.
Les eaux sont calmes et assez profondes. Le temps d'une journée, on peut aller les observer à bord d'embarcations modernes. Il se peut qu'elles ne se montrent pas très sociables et que vous rentriez bredouille (ce qui est tout de même assez rare), mais mettez toutes les chances de votre côté. La période propice s'étend de novembre à fin mars. Pour croiser des baleines, cachalots ou dauphins, il faut un ciel dégagé, une mer d'huile et un vent calme.
Prévoir 3h d'excursion et 35 à 50 US$ par personne environ.
Sports et loisirs Dominique
Randonnées en forêt, remontées (ou descentes) de cours d'eau
L'activité majeure de l'île, paradis de l'éco-tourisme ! On ne vient pas à la Dominique pour les plages, mais pour la beauté de paysages restés sauvages, et en particulier pour l'exploration d'une forêt tropicale encore vierge. Au détour d'une balade, on découvrira une rivière ou une chute d'eau, une gorge étroite où faire quelques brasses, des espèces d'oiseaux ou de plantes fleuries...
C'est notamment dans le parc national de Morne Trois Pitons, classé au Patrimoine mondial de l'Unesco, que ça se passe. Il faut savoir que la forêt tropicale couvre 60 % de l'île de la Dominique ! Une quarantaine de circuits plus ou moins balisés permettent l'accès à cette jungle luxuriante et mystérieuse, parfois trouée de lacs. Si certains parcours ne présentent aucune difficulté, d'autres nécessitent une bonne condition physique et il est vivement recommandé, voire indispensable, de partir avec un guide.
Autre randonnée sympa, celle de la vallée de la Désolation. Elle promet ruisseaux et chutes d'eau, boue en ébullition, dépôts de soufre et mini geysers. Elle mène jusqu'au Boiling Lake (le lac Bouillant), le 2e plus grand lac du monde chauffé par l'énergie volcanique.
Le jeu consiste à remonter les rivières sur quelques mètres, jusqu'aux chutes d'eau. Compter 4,5 km et 3h de randonnée pour un aller simple.
Attention : veillez à partir munis de quantités suffisantes d'eau et de nourriture, et de bonnes chaussures.
Pass écotourisme
Depuis 1997, il est obligatoire de payer des droits d'entrée pour les 10 sites nationaux de l'île. Le pass écotourisme est obligatoire pour toutes les personnes qui marchent (donc pas pour les bébés en poussette). Compter 5 US$ par site, ou 12 US$ par personne pour une semaine. On se procure le pass à l'entrée des sites. L'argent ainsi récolté doit servir à l'entretien et la protection des sites naturels, et à l'amélioration des voies d'accès.
Waitukubuli National Trail
Le Waitukubuli National Trail (WNT), Piste nationale Waitukubuli, est le plus long itinéraire de randonnée de la Caraïbe (environ 184 km). Divisé en 14 sections de longueurs et de niveaux de difficulté variables, le WNT traverse la Dominique du nord au sud. Il a été récemment déclarée « site éco-touristique ».
Pour l'emprunter, un pass est nécessaire :
pass journée à 12 US$, pour parcourir un ou plusieurs segments ;
pass spécial à 10 US$ pour les voyages organisés et les événements promotionnels ;
pass 15 jours à 40 US$ pour parcourir l'ensemble des 14 segments (compter environ 2 semaines à 2 semaines et demi).
On se procure ce pass dans les ports d'entrée de l'île ou à proximité.
Plongée sous-marine
Pour les dilettantes qui souhaitent s'émerveiller comme pour les amateurs un peu plus avertis, la Dominique, riche de fonds marins grandioses, est un endroit idéal. Les fonds marins sont parmi les plus beaux de la mer des Caraïbes : récifs de coraux, épaves riches en flore et faune, poissons multicolores, baleines, dauphins, cratères sous-marins... Signalons aussi les cratères sulfureux sur le site de Champagne (à cause des bulles qui remontent), à Pointe Michel.
Les principaux pôles de plongée de la Dominique sont les suivants :
Soufrière et Scotts Hea, déclaré « réserve marine naturelle », au sud ; le plus beau et le plus important ;
Saint-Joseph, Salisbury et Coulibistrie, sur la côte ouest, un secteur qui présente une riche faune aquatique ; vous y trouverez 2 clubs francophones ;
Portsmouth, au nord, une zone plus sauvage.
Compter aux alentours de 50 à 55 US$ pour une plongée et 90 US$ pour 2, matériel compris. La location de matériel pour le snorkelling revient à près de 15 US$ par jour.
Les hôtels au sud de Roseau ont très souvent des clubs de plongée. Ne plongez pas avec un particulier non homologué ni avec des amateurs. De même, ne plongez jamais seul, même si (surtout !) si vous pensez vous y connaître. Mieux vaut toujours demander l'avis des professionnels locaux dont c'est le métier.
Sports d'eau vive
Les innombrables lacs, rivières et cours d'eau de l'île permettent la pratique du kayak, tandis que les rivières animées par les chutent d'eau forment un terrain propice à la pratique du rafting. On peut aussi descendre des rivières en bouée.
Spas naturels
L'île de la Dominique présente plusieurs sources d'eau chaude et piscines naturelles chauffées par le soufre, dont les eaux sulfurisées sont réputées pour leurs vertus pour la peau et la circulation sanguine. Parmi ces sites, citons village de Wotten Waven, dans la forêt tropicale, où l'on peut aussi faire des bains de boue, des massages et gommages.
Observation des animaux
Les eaux de la Dominique sont peuplées d'une vingtaine d'espèces de cétacés : baleines à bosse, cachalots, dauphins... Certains centres de plongée proposent aussi des excursions en bateau pour observer les baleines. Pour cela, la période la plus favorable va de novembre à mai : c'est à ce moment-là que naissent les baleineaux.
Autre curiosité de la Dominique, les tortues de mer. Entre mars et août, rendez-vous sur la plage de Rosalie pour assister, à la nuit tombée, au rituel de la ponte. La tortue de mer étant une espèce protégée, son observation est soumise au respect de certaines règles.
Itinéraires conseillés Dominique
Roseau
Le jardin botanique
Le Dominica Museum
La cathédrale
Excursions dans les environs : Trafalgar Falls et Sulphur Spring
Randonnées dans les environs : Fresh Water Lake et Boiling Lake
De Roseau à Portsmouth
Les villages de Massacre, Mahaut et Saint Joseph
La plage de Castaways
Portsmouth
Balade dans le village et sur l’Indian River
De Portsmouth à Castle Bruce
Calibishie
Marigot : Museum Exhibition of French Articles et la réserve Caraïbe