Beaucoup de soleil, de la pluie aussi, du vent, des crépuscules tièdes et des nuits suaves : il fait bon vivre aux Antilles.
Le soleil plombe fort. La température de la mer peut dépasser 29 °C de juillet à octobre et ne descend jamais au-dessous de 24 °C durant la saison sèche. Concernant l'air ambiant, la fraîcheur existe dans les hauteurs.
En gravissant la Soufrière, vous découvrirez plusieurs étages climatiques, chacun avec ses fruits et sa végétation spécifiques. Battu par les vents, le sommet est frisquet. Là-haut, l'humidité se condense en nuages, lesquels partent arroser les plaines...

- La nuit tombe tôt : toute l'année, le soleil se lève entre 5h et 6h, pour se coucher entre 17h30 et 18h30. D'un coup ou presque, le soleil disparaît à l'ouest comme une énorme boule rouge avalée par les flots et c’est aussi le moment d’observer le fameux rayon vert !).

- On compte principalement deux saisons : de décembre à avril, la saison sèche, appelée le carême. C'est la HAUTE SAISON et c'est la plus agréable. Le thermomètre avoisine les 27 °C. Le temps est au beau fixe malgré quelques averses orageuses.
De mi-juin à novembre, c'est la BASSE SAISON, également appelée l'hivernage. L'air (30 °C) est lourd, voire étouffant, ne rafraîchit pas l'atmosphère, et les après-midi sont pluvieux. Il y a moins de touristes, et dans les hôtels, les prix sont plus doux.
Durant la saison humide, les côtes orientales, dites « au vent », sont plus arrosées que les côtes occidentales, dites « sous le vent ». Cela étant, on peut avoir une relative sécheresse en « été » et des grains fréquents en « hiver » ; de plus, la présence de microclimats peut donner un temps resplendissant au nord de la Grande-Terre ou à Saint-François tandis qu'il pleut à Pointe-à-Pitre.

- Mai, juin et novembre sont des mois plutôt agréables, pas trop chauds, pas trop chers, et surtout peu fréquentés. De plus, mai et juin sont vraiment propices pour découvrir la Guadeloupe en fleurs.

Cyclones

Août et septembre sont les mois préférés des cyclones. Aujourd'hui, le cyclone est repéré très tôt, au moment de sa formation, souvent au large des îles du Cap-Vert, 4 000 km plus à l'est, et sa progression est surveillée de près par les services de la météo.
Beaucoup de professionnels du tourisme ferment d'ailleurs en septembre pour ne pas avoir à s'occuper, en plus, de métropolitains inexpérimentés qui paniquent vite.