La monnaie est bien sûr l'euro. Prévoir du liquide pour tous les petits achats dans les magasins, sur les marchés et les notes des restaurants sur la plage, entre autres ! Vous réglerez nombre de vos achats en espèces, mais les cartes bancaires sont très largement acceptées...
Banques
Généralement ouvertes de 8h à 12h et de 14h à 16h, sauf les samedi et dimanche. Selon les agences, elles ferment également le lundi ou le mercredi après-midi.
Un conseil : prenez votre mal en patience si vous devez faire la queue !
Moyens de paiement
Les cartes de paiement sont acceptées dans la plupart des commerces, sauf dans certains petits restos, hôtels et magasins. Mais attention, ce n’est pratiquement jamais le cas dans les gîtes et les chambres d’hôtes. Il est préférable d’avoir des espèces et, petit conseil d’ami, de prendre la précaution de répartir son argent car on entend toujours parler de vols sur les plages comme dans certaines résidences non surveillées... Enfin, beaucoup de métropolitains qui gèrent des gîtes ou des restos sur place acceptent les règlements par chèque.
- Distributeurs automatiques : très nombreux et pas de commission de retrait (maximum autorisé variable selon votre carte). On en trouve facilement dans les principales localités. Prendre ses précautions en début de week-end (surtout lors des week-ends prolongés), et encore plus avant de gagner les îles de la Guadeloupe, car les distributeurs se vident à la vitesse grand V.
- Quelques établissements acceptent les chèques-vacances, les chèques-déjeuner et les tickets-restaurant. Une bonne occasion de les « écouler » les pieds dans l’eau.
Budget à la Guadeloupe
Il faut bien le reconnaître, les Antilles peuvent coûter assez cher si l’on ne fait pas attention. Grosso modo, un séjour de 15 jours pour 2 personnes, tout compris (vol, voiture de location, hébergement et nourriture), oscille autour de 3 000 € (sans trop se priver).
Les tarifs aériens varient de 450 à 600 € pour un billet aller-retour, selon la saison, sauf aux périodes de pointe où ils flambent.
Autre poste onéreux, la location de voiture : compter 250 € minimum la semaine, sans compter les éventuelles assurances en option. Noter que de nombreux établissements (hébergements et restaurants) acceptent les chèques-vacances.
Côté hébergement, aujourd’hui la tendance est aux locations à la semaine, en gîte, plus rarement en itinérant en chambre d’hôtes, mais aussi en hôtel. Et la location de voitures est vivement conseillée (les hébergements proposent parfois des forfaits séjour + voiture).
Vos dépenses dépendront de la saison à laquelle vous voyagez et de vos choix.
Hébergement
Les tarifs de l'hôtellerie classique demeurent assez élevés, sauf pour les forfaits tout compris (bien étudier ce que cela comprend ou pas). La fermeture des grands complexes hôteliers a permis l'émergence de nouvelles structures : gîtes, petits hôtels de charme...
Les hébergements demandent souvent un minimum de 2 ou 3 nuits (la semaine étant souvent obligatoire en haute saison).
Un conseil : réservez, c’est plus sûr.
IMPORTANT : les prix des hébergements font le grand écart entre haute et basse saison, avec des pics souvent exorbitants pendant les fêtes de fin d’année.
- Bon marché : moins de 50 € la nuit pour 2 personnes (250-300 € la semaine).
- Prix moyens : 50-80 € la nuit pour 2 personnes (300-500 € la semaine).
- Plus chic : 80-120 € la nuit pour 2 personnes (500-800 € la semaine).
Promotions sur Internet : de plus en plus d’hôtels modulent les tarifs de leurs chambres sur Internet en fonction du taux d’occupation.
Restauration
Les restaurants traditionnels sont souvent assez chers et avec un service vraiment longuet, sauf exception (compter au minimum 12 à 15 € pour un plat). Le plus économique est de faire ses courses et de cuisiner dans le gîte qu'on a loué à la semaine.
Sinon, on trouve assez souvent des camions-bars ou de petits vendeurs de sandwichs sur les plages. Et puis il y a les fameux lolos, les petits restos locaux où l'on peut manger correctement pour 10-15 €.
- Très bon marché (sandwichs, petits plats ou pâtisseries à emporter) : moins de 10 €.
- Bon marché : de 10 à 15 €.
- Prix moyens : de 15 à 25 €.
- Chic : de 25 à 35 €.
Et puis il y a aussi la solution du pique-nique, tradition bien ancrée chez les Guadeloupéens.
Les produits de consommation courante sont en général plus chers qu'en métropole (sauf les parfums et le rhum), notamment les produits laitiers et la viande.
Beaucoup de soleil, de la pluie aussi, du vent, des crépuscules tièdes et des nuits suaves : il fait bon vivre aux Antilles.
Le soleil plombe fort. La température de la mer peut dépasser 29 °C de juillet à octobre et ne descend jamais au-dessous de 24 °C durant la saison sèche. Concernant l'air ambiant, la fraîcheur existe dans les hauteurs.
En gravissant la Soufrière, vous découvrirez plusieurs étages climatiques, chacun avec ses fruits et sa végétation spécifiques. Battu par les vents, le sommet est frisquet. Là-haut, l'humidité se condense en nuages, lesquels partent arroser les plaines...
- La nuit tombe tôt : toute l'année, le soleil se lève entre 5h et 6h, pour se coucher entre 17h30 et 18h30. D'un coup ou presque, le soleil disparaît à l'ouest comme une énorme boule rouge avalée par les flots et c’est aussi le moment d’observer le fameux rayon vert !).
- On compte principalement deux saisons : de décembre à avril, la saison sèche, appelée le carême. C'est la HAUTE SAISON et c'est la plus agréable. Le thermomètre avoisine les 27 °C. Le temps est au beau fixe malgré quelques averses orageuses. De mi-juin à novembre, c'est la BASSE SAISON, également appelée l'hivernage. L'air (30 °C) est lourd, voire étouffant, ne rafraîchit pas l'atmosphère, et les après-midi sont pluvieux. Il y a moins de touristes, et dans les hôtels, les prix sont plus doux.
Durant la saison humide, les côtes orientales, dites « au vent », sont plus arrosées que les côtes occidentales, dites « sous le vent ». Cela étant, on peut avoir une relative sécheresse en « été » et des grains fréquents en « hiver » ; de plus, la présence de microclimats peut donner un temps resplendissant au nord de la Grande-Terre ou à Saint-François tandis qu'il pleut à Pointe-à-Pitre.
- Mai, juin et novembre sont des mois plutôt agréables, pas trop chauds, pas trop chers, et surtout peu fréquentés. De plus, mai et juin sont vraiment propices pour découvrir la Guadeloupe en fleurs.
Cyclones
Août et septembre sont les mois préférés des cyclones. Aujourd'hui, le cyclone est repéré très tôt, au moment de sa formation, souvent au large des îles du Cap-Vert, 4 000 km plus à l'est, et sa progression est surveillée de près par les services de la météo.
Beaucoup de professionnels du tourisme ferment d'ailleurs en septembre pour ne pas avoir à s'occuper, en plus, de métropolitains inexpérimentés qui paniquent vite.
Santé et sécurité Guadeloupe
Santé
Département français, la Guadeloupe est soumise aux mêmes normes et réglementations sanitaires que la métropole. En conséquence, n’oubliez pas d’apporter votre carte Vitale voire la carte européenne d'assurance maladie pour les ressortissants de l'Union européenne. L'infrastructure médicale et hospitalière y est comparable. Ainsi, les Antilles françaises sont à l'évidence l'endroit le plus sûr de la région à plusieurs milliers de kilomètres à la ronde. En cas de pépin, le numéro du SAMU est le 15.
Les maladies infectieuses et parasitaires autrefois redoutées ont disparu dans cette zone pourtant tout à fait tropicale.
On retiendra néanmoins un chiffre grave : les Antilles peuvent être considérées comme une des régions françaises les plus touchées par le virus du sida, juste avant l'Île-de-France. Malgré cela, les campagnes de prévention sont encore mal perçues, et l'usage du préservatif n'est pas vraiment banalisé. Pensez-y.
La dengue, les moustiques et les yen-yens
- Des épidémies de dengue surviennent régulièrement, comme dans toutes les zones humides et chaudes du globe, spécifiquement pendant la saison humide. Il s’agit d’une infection virale qui se traduit par les mêmes signes que la grippe, mais généralement en plus cogné (très forte fièvre).
Il ne faut pas la prendre à la légère et la convalescence est longue. Cette maladie est transmise par un moustique qui a la particularité de ne piquer que le jour.
Les voyageurs en partance pour la Guadeloupe et Saint-Martin ont découvert par ailleurs, en 2014, que le chikungunya, après La Réunion, avait fait son apparition aux Antilles. Même topo que pour la dengue... Pour se tenir informé, chikungunya.net.
- Les yen-yens, de minuscules moucherons très pénibles qui ressemblent à de tout petits moustiques, sont un véritable fléau et piquent non-stop. Méfiance, donc, dès que le temps change ou quand la nuit tombe.
- Pour combattre toutes ces bestioles, il est recommandé de porter des vêtements longs et de s’enduire les parties découvertes du corps, de jour comme de nuit. Il existe une gamme conforme (OMS, ministère de la Santé) et fiable : Insect Écran (adulte, enfant, vaporisation, imprégnation des tissus).
Il est recommandé, aussi, de dormir sous une moustiquaire imprégnée, dans les endroits sans brasseur d’air ni AC. Et si l’on a un bébé, l’idéal est de le faire dormir également sous une moustiquaire imprégnée de produit.
Virus Zika
En raison de la présence du virus Zika transmis par des piqûres de moustiques-tigres, il est recommandé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de différer leur séjour, ou de se protéger contre les piqûres de moustiques.
Poissons, plages, étangs, boue, mancenilliers
- Certains poissons contiennent des toxines qui peuvent entraîner, en cas de consommation, quelle que soit la cuisson, des troubles parfois graves (paralysie, chute de tension) et toujours désagréables (démangeaisons, fourmillements, vertiges, etc.). C’est ce que l’on appelle la ciguatera ou « gratte ». Éviter de manger des poissons avant de les avoir montrés à quelqu’un du coin, surtout si vous les avez pêchés vous-même.
- Les plages autrefois fréquentées par des chiens, le sont de moins en moins, mais il est préférable de porter des sandales pour marcher sur le sable, et de s’allonger sur une natte ou une serviette. Ces chiens peuvent laisser des parasites qui en pénétrant la peau développent une petite larve sous-cutanée qui donne de fortes démangeaisons (Larva migrans).
- Évitez de vous rafraîchir les pieds dans des étangs d’eau douce ou de marcher dans la boue : si la bilharziose a disparu des îles, l’ankylostomiase et l’anguillulose peuvent encore s’attraper.
- Il n’y a pas de serpents venimeux en Guadeloupe.
- On n'observe plus guère de mancenilliers, sauf encore à Saint-Barthélemy, au Moule, aux Saintes, à Marie-Galante. On en trouvait autrefois partout et principalement au bord des plages. Tout est toxique dans ce végétal redoutable - qui ressemble au pommier, fruits compris (mais ses « pommes » sont plus petites) - de l’écorce à la sève, en passant par les fruits et même les feuilles.
Si, en Guadeloupe et en Martinique, la plupart des rares mancenilliers restants sont bien signalés (pancarte ou tronc peint en rouge), rien ne les distingue dans les autres îles, et notamment à Saint-Barthélemy.
- Il est recommandé d’être prudent avec tout ce qui fait le charme de ces îles : les boissons alcoolisées un peu raides (le rhum notamment), évidemment, et le soleil, qui tape fort.
Carte européenne d’assurance maladie
Pour les ressortissants de l’Union européenne non français, pensez à vous procurer la carte européenne d’assurance maladie. Cette carte fonctionne dans tous les pays membres de l’Union européenne (y compris les 12 petits derniers), ainsi qu’en Islande, au Lichtenstein, en Norvège et en Suisse.
C’est une carte plastifiée bleue, valable un an, gratuite et personnelle (chaque membre de la famille doit avoir la sienne, y compris les enfants).
Dangers et enquiquinements
- Vols et agressions : on parle épisodiquement de la délinquance, de la criminalité et du taux d’armement à la Guadeloupe avec des chiffres battant tous les records en France. Une publicité dont l’île se serait bien passée.
Pour les touristes, il s'agit avant tout de respecter les règles élémentaires et de redoubler d'attention dans certaines parties de l'île, notamment dans la région la plus visitée par les amateurs de plages, entre Pointe-à-Pitre et Saint-François. Méfiez-vous en sortant des restaurants le soir et évitez les plages la nuit.
Ne laissez rien dans votre voiture. De même, nous vous déconseillons de vous retrouver seul dans des coins trop isolés. Évitez aussi de partir seul sur les sentiers de randonnée de Basse-Terre (de toute manière, il est toujours prudent de bien préparer ses sorties, de prévenir de ses absences et du lieu où l’on se rend). Enfin, on recommande une certaine prudence aux femmes non accompagnées.
- Photo : comme partout, évitez de prendre les habitants en photo ou de les filmer sans le leur avoir demandé au préalable.
- Bruit : les nuits tropicales sont sonores. Un véritable carnaval des animaux de grenouilles, de crapauds (encore plus fort), avec solos de vaches et même de chiens. Quant au coq antillais, il doit être insomniaque ou déréglé, car il chante même avant le lever du jour, provoquant la frénésie de ses congénères. De jour, l’homme prend le relais : radios à tue-tête, moteurs pétaradants, klaxons en liberté, tout devient une obsédante cacophonie.
Solutions pour la nuit : soyez indifférent ou, si vous êtes trop sensible, mettez des bouchons d’oreilles.
- Les scolopendres : appelés plus communément mille-pattes. Ces petits carnassiers, fréquents en Guadeloupe, sortent souvent les jours de pluie. Leur morsure venimeuse, mais pas mortelle, est très douloureuse. En tout cas, penser à à vérifier lit, draps et taies d’oreiller avant de dormir.
- Les mancenilliers : attention à ces arbres à l'aspect trompeur, qui ressemblent un peu aux pommiers et peuvent vous conduire tout droit à l'hôpital si vous vous abritez dessous ou les touchez. Pas de psychose car il y en a de moins en moins, mais une question de prudence, surtout à Saint-Barthélemy, au Moule, aux Saintes...
- Randonnées par temps pluvieux : du fait de pluies violentes, ponctuelles et locales, le moindre petit cours d'eau peut s'enfler en quelques secondes, quand bien même le soleil brille sur votre tête ! Donc prudence : si les eaux sont boueuses, mieux vaut rebrousser chemin.
- Baignades : nous constatons avec effarement l’absence de poste de secours et de maîtres nageurs sur les plages les plus fréquentées. Même si la plupart offrent des conditions de baignade plutôt sans danger, cette question mérite d’être considérée avec sérieux par les maires qui sont responsables des plages. En attendant, soyez très prudent et renseignez-vous quand vous avez un doute ou quand la plage est peu fréquentée
Transports Guadeloupe
Autobus et auto-stop
- Le transport par autobus est à la fois pratique, vivant, et économique pour découvrir l’île et sa population, à condition d’avoir du temps devant soi. Les fréquences des principales lignes sont données à titre indicatif : l’idéal est vraiment d’aller les vérifier, au besoin, dans les offices de tourisme (quand ils ont le renseignement !) et les gares de départ, ou directement auprès des chauffeurs.
Noter que beaucoup de bus circulent encore peu, voire pas du tout, les samedi après-midi, dimanche et jours fériés. Et cela est valable pour toute l’île.
- L’auto-stop fonctionne assez bien en général, hormis le dimanche lorsque le trafic diminue, sauf dans les zones de plages évidemment.
Location de voitures : quasi obligatoire
C'est bien sûr la meilleure solution, quand on veut découvrir les secrets de l'île, surtout si l'on voyage à plusieurs. Attention, en haute saison, il est recommandé de réserver longtemps à l'avance.
Nombreux loueurs et grosse concurrence sur le marché des voitures de location, on s'en doute. En effet, on peut dire que la voiture est quasiment indispensable ici. Les prix débutent, avec les grosses agences, autour de 30-40 € par jou, kilométrage illimité. Faites jouer la concurrence. Prévoir des frais de surcharge d'aéroport (environ 25 €) avec certaines. Prévoir également de rendre le véhicule propre (dedans comme dehors) : c’est une exigence courante chez les loueurs guadeloupéens.
En plus des loueurs classiques, on trouve des particuliers ou de petites entreprises qui proposent des locations meilleur marché.
Gare aux surprises : les témoignages de nos lecteurs vont de la super affaire à la grosse arnaque ! Une solution est de passer par votre hôtel ou votre hôte.
De nombreux loueurs disposent d'agences en divers points de l'île. Les voitures, même les bas de gamme, sont très souvent climatisées. Si possible, essayez de louer une voiture un peu haute de caisse.
L'essence est un peu plus chère qu'en métropole (un vrai sujet de tension, comme les grèves le rappellent régulièrement), mais son prix est le même dans toute la Guadeloupe.
Autre point : certains recommandent d'enlever les enjoliveurs afin d'éviter tout vol, et donc facturation de la part du loueur. N’oubliez pas que les dommages causés aux pneumatiques sont toujours à la charge de celui qui loue, de même que le bas de caisse, quelle que soit l’assurance souscrite. Il peut être intéressant de louer un petit 4x4. En tout cas, bien faire attention à l’état du bitume et rouler au pas sur les chemins caillouteux. Et vérifier que la voiture qu’on loue a bien sa roue de secours (en bon état).
ATTENTION : n'oubliez jamais dans vos calculs du temps de trajet le facteur embouteillages !
Location de scooters et motos
Très peu développée. À part les scooters aux Saintes, on ne vous conseille pas cette formule, à moins que vous ne soyez un as du deux-roues. Les bonnes routes incitent à aller un peu vite, un peu trop même. Sable dans les virages, rétrécissements soudains, conducteurs ivres venant en face, dos-d’âne non matérialisés... Les dangers sont partout.
Malgré ces avertissements, si vous louez un scooter, pensez à prendre votre permis. À partir de 80 cm3, il est obligatoire, et comme cette cylindrée est de plus en plus présente...
Bien vérifier l’éclairage (on n’y pense jamais quand on loue la bécane de jour), l’efficacité des freins et l’état des pneus.
Route
- La Guadeloupe se place dans le peloton de tête des départements les plus dangereux quant aux accidents de la route.
Car, malgré un tempérament paisible, les Antillais se métamorphosent parfois derrière un volant. Conduite collé-serré, pied au plancher, dépassement « aspiration ». L’afflux touristique (qui tâtonne parfois à la recherche de sa route...) ajoute son grain de sable à l’édifice.
Complétons ce tableau par des surprises du réseau routier : une double voie qui se resserre en plein virage, des routes de montagne plutôt étroites, souvent dépourvues d’accotements stabilisés, mais encadrées de fossés profonds.
Autre particularité, les rues et routes partant à l’assaut des collines s’embarrassent peu des virages, ce qui engendre des pentes très marquées que la voiture peine parfois à gravir (révisez vos démarrages en côte !). Pas de panique, toutefois, rouler doucement, ouvrir l’œil et avoir de bons réflexes.
- Veillez à ne pas vous garer dans des recoins sombres, voire sur des places de parking d'hôtel mal ou peu éclairées pour éviter tout risque de vandalisme.
- Éviter de garer la voiture sous les arbres fruitiers, et particulièrement les... cocotiers ! Le fruit est bon... mais la chute est rude. Certains loueurs vous le signalent lors de la remise des clés, faites-leur confiance pour compter les bosses à la restitution.
Liaisons maritimes
- N’oubliez pas de toujours vérifier si le départ annoncé est bien maintenu ! Il est préférable de prendre son billet la veille (les compagnies proposent généralement un service de vente à distance) ou d’arriver à l’ouverture du guichet. Faire jouer la concurrence, le prix du billet peut varier.
+ Même s’il n’y paraît pas, la mer est souvent agitée au large. Remettez éventuellement à plus tard si la météo est vraiment mauvaise. Ceux qui sont sujets au mal de mer s’abstiendront de prendre un bon petit déj plantureux... Ils pourront prendre de la Nautamine® (ou équivalent) avant la traversée et éviteront la proue du bateau (ça secoue plus fort qu’à l’arrière).
- Bien s’assurer que l’on monte dans le bon bateau : rien n’est indiqué, bien souvent, et les bateaux se suivent parfois à quelques minutes.
Liaisons aériennes
Air Caraïbes propose des liaisons avec certaines îles des Antilles (la Martinique, Sainte-Lucie, Saint-Martin (Grand-Case), Saint-Barthélemy, entre autres), mais pour l'heure, il n'y a plus de vols avec les îles de l'archipel guadeloupéen (Marie-Galante, Les Saintes et La Désirade).
Vie pratique Guadeloupe
Décalage horaire
Le décalage entre la métropole et les Antilles est de 5h en hiver et de 6h en été. Quand il est 12h à Paris, il est 7h en hiver et 6h en été aux Antilles.
Poste
On trouve des bureaux de poste dans tous les villages.
- Horaires : les bureaux ferment généralement vers 16h. Ils sont ouverts le samedi matin mais ferment souvent le mercredi après-midi. Prenez votre mal en patience, et emportez ce guide pour relire toute l’introduction, en faisant la queue (souvent longue), comme tout le monde... La plupart sont équipées de DAB (distributeurs automatiques de billets).
- Affranchissement : tarif identique à celui de la métropole (jusqu’à 20 g). Les timbres se vendent aussi dans la plupart des boutiques de souvenirs, où vous ferez peut-être un peu moins la queue qu'à la Poste.
Télécommunications
Téléphone
- Les numéros comportent 10 chiffres, comme en métropole. Les téléphones fixes commencent par 05-90 et les portables par 06-90. Ils peuvent être composés directement de métropole. Mais depuis l’étranger, composer le 00-590 suivi de 9 chiffres (sans le 0 donc).
- Depuis ou vers la métropole, avec les formules d’abonnements illimités sur les postes fixes, la gratuité est normalement de mise chez les opérateurs.
- Évitez d’appeler depuis les hôtels : c’est surtaxé et hors de prix !
Les portables en voyage
Le routard peut utiliser son propre téléphone portable en Guadeloupe, mais gare à la note salée en rentrant ! Renseignez-vous auprès de votre opérateur sur les conditions d’utilisation de votre portable outre-mer, ainsi que sur les tarifs. Les opérateurs proposent de plus en plus de forfaits intéressants sur les DOM-TOM.
C’est le cas de Free Mobile, depuis 2014, qui permet à ses abonnés, sans surcoût, d’utiliser leur forfait lors de leurs déplacements dans les Antilles françaises. Free a été le premier opérateur à proposer ce service, à raison de 35 jours par an.
- Le « roaming » : c’est un système d’accords internationaux entre opérateurs.
- Vous recevez rapidement un SMS de votre opérateur qui propose un pack voyageurs plus ou moins avantageux, incluant un forfait limité de consommations téléphoniques et de connexion internet.
- Tarifs : ils sont propres à chaque opérateur et varient en fonction des pays (le globe est découpé en plusieurs zones tarifaires). À l’international, vous êtes facturé aussi bien pour les appels sortants que les appels entrants.
- Internet mobile : utiliser le wifi et non les réseaux 4G.
Le plus sage consiste à désactiver la connexion « données à l’étranger » (dans « Réseau mobile »). Cependant, les opérateurs incluent de plus en plus de roaming data (donc de connexion Internet depuis l’étranger) dans leurs forfaits, avec des formules parfois spécialement adaptées à l’Europe. Bien vérifier le coût de la connexion auprès de son opérateur avant de partir.
Bons plans pour utiliser son téléphone en Guadeloupe
- Acheter une carte SIM/puce sur place : c’est une option très avantageuse. Il suffit d’acheter à l’arrivée une carte SIM locale prépayée chez l’un des opérateurs locaux (Orange ou Digitel), représentés dans les boutiques de téléphonie mobile des principales villes de Guadeloupe et à l'aéroport On vous attribue alors un numéro de téléphone local et un petit crédit de communication.
Avant de signer le contrat et de payer, essayez donc, si possible, la carte SIM du vendeur dans votre téléphone - préalablement débloqué - afin de vérifier si celui-ci est compatible.
Ensuite, les cartes permettant de recharger votre crédit de communication s’achètent facilement partout. C’est bien moins cher que si vous appeliez avec votre carte SIM personnelle.
- Se brancher sur les réseaux wifi est le meilleur moyen de se connecter au web gratuitement ou à moindre coût. De plus en plus d’hôtels, restos et bars disposent d’un réseau, payant ou non.
- Une fois connecté grâce au wifi, à vous les joies de la téléphonie par Internet !
Le logiciel Skype, le plus répandu, vous permet d’appeler vos correspondants gratuitement s’ils sont eux aussi connectés, ou à coût très réduit si vous voulez les joindre sur leur téléphone.
Autre application qui connaît un succès grandissant, Viber permet d’appeler et d’envoyer des SMS, des photos et des vidéos aux quatre coins de la planète, sans frais.
Même principe mais sans la possibilité de passer un coup de fil, WhatsApp Messenger est une messagerie pour smartphone qui permet de recevoir ou envoyer des messages photo, notes vocales et vidéos. La première année d’utilisation est gratuite, ensuite ça coûte 0,99 US$/an.
Internet
On trouve de moins en moins de cybercafés, mais le wifi est quasiment toujours présent (et gratuit) dans les hôtels et les gîtes, et de plus en plus dans les restos et les bars. Bien pratique quand on a son ordinateur portable ou sa tablette avec soi.
Liens utiles Guadeloupe
Comité du tourisme de Guadeloupe Site officiel du comité du tourisme. Présentation des îles et des sites touristiques, infos pratiques, activités sur terre et sur mer, documents à télécharger, agenda, etc. Bien conçu. Voir le site
Parc national de la Guadeloupe Le site officiel du Parc national de la Guadeloupe. Pour tout savoir sur les randos, les sites, (la réserve de Grand Cul-de-Sac Marin, les chutes du Carbet, la Soufrière, etc.) et les adresses labellisées par le parc. Vivant et bien illustré. Voir le site
Archipel Une mine d’infos en tout genre sur l’archipel. Propose des rubriques complètes sur la pratique de la voile et du surf. Fournit également une liste d’hébergements et prestataires, ainsi que des prévisions météo détaillées. Voir le site
Navigateurs Indispensable pour tous les routards navigateurs, ce site actualisé régulièrement par une association de marins recense les plus belles escales, les ports et les points de mouillage, les clubs et les spots de plongée des Antilles. Il offre aussi de nombreuses infos très pratiques comme les formalités de douanes maritimes, les cartes satellites, les fréquences radio, la météo... En anglais. Voir le site
Écotourisme avec Guadeloupe Autrement Cette association a été fondée pour promouvoir l’écotourisme. Elle est aujourd’hui la seule habilitée à attribuer la marque de confiance du Parc national (signalée pour les adresses de ce guide), réservée aux prestataires touristiques qui se sont engagés dans une démarche de respect et de valorisation du patrimoine naturel et culturel de la Guadeloupe. Voir le site
Association Guadeloupe écotourisme Association de petites structures familiales (hébergement, sites et prestations touristiques) proposant d’allier la découverte du patrimoine de l’île et le respect de son identité et de sa nature. Ses membres respectent les critères de l’écotourisme et du développement durable dans leur fonctionnement quotidien. Voir le site
Portail écologique de la Caraïbe Traite de l’écologie en Guadeloupe, mais aussi en Martinique et dans les Antilles en général. Nombreuses rubriques : econews (les infos), biodiversité, énergies, etc. Pour que la Guadeloupe demeure un jardin d’Éden. Voir le site
Office de tourisme de Marie-Galante Vous trouverez un bref historique de l’île, quelques informations essentielles sur les sites à ne pas manquer et, précieux, un annuaire touristique. Voir le site
Carte d'identité Guadeloupe
- Statut : département et région d'outre-mer.
- Superficie : 1 704 km² (Guadeloupe et dépendances).
- Préfecture : Basse-Terre.
- Population : 411 500 habitants (estimation 2011).
- Densité : environ 240 habitants/km² (moyenne française : 117).
- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : le parc national de la Guadeloupe fait partie de la réserve mondiale de la biosphère classée par l'Unesco.
Économie
L'agriculture guadeloupéenne à bout de souffle
Jadis, la culture de la canne à sucre (transformée en rhum et en sucre) et de la banane faisait la richesse de la Guadeloupe. Aujourd'hui, ces deux filières traditionnelles sont à bout de souffle et continuellement perfusées par des subventions publiques.
La canne à sucre ne s'est jamais remise de la grande crise sucrière vieille de plus d'un siècle, qui s'est soldée par la suprématie de la betterave à sucre. L'île ne compte d'ailleurs plus que deux usines sucrières encore en activité. Même constat pour le rhum.
La banane semble perpétuellement en sursis face à la « banane-dollar » des compagnies américaines ; d'autant que la France métropolitaine est l'unique marché pour écouler sa production et que le scandale du chlordécone révélé dans les années 2000 n'a rien arrangé à l'affaire.
La manne du tourisme
Avec bon an, mal an 400 000 à 500 000 visiteurs, métropolitains pour la plupart, puis italiens et belges, le tourisme demeure l’activité économique majeure de la Guadeloupe, malgré une notable érosion durant les années 2000.
Les retombées du secteur sont nombreuses : bâtiments, services et même production agricole via la restauration... Seulement, depuis le début du XXIe siècle, il cumule les handicaps : concurrence des îles voisines (Cuba, Saint-Domingue), saisons cycloniques de plus en plus longues, l'augmentation des prix au moment du passage à l'euro. Sans parler des grèves à répétition (prix des carburants, électricité, docks...), du chikungunya en 2014 et des chiffres record liés à l’insécurité qui affolent régulièrement l’île et lui donnent mauvaise presse en métropole.
Même si un développement durable lié au tourisme peut réellement s’accroître en Guadeloupe, la situation économique n’est guère reluisante. Malgré un PIB honorable d’environ 19 000 € par habitant, les 26,2 % de chômeurs recensés en 2013 vous diraient que cela ne suffit pas.
Quant à la cherté de la vie, elle a soulevé d'importants mouvements de protestation dans l'île par le passé, notamment en 2009. En effet, les Antillais paient en moyenne l’essence et les produits manufacturés en moyenne 30 % de plus qu’en métropole.
Cuisine et boissons Guadeloupe
Cuisine créole
La cuisine créole prône à elle seule le métissage. Le mariage des saveurs africaines, des parfums de l’Inde et du savoir-faire hérité des grands-mères, ajouté à celui de quelques parents ayant vécu en métropole, a donné une cuisine originale, et les produits locaux - poissons, langouste, ouassou et légumes -, bien travaillés, sont excellents.
On parle d’une cuisine « musclée » : dans son volume (plats souvent copieux) et dans ses goûts (sauces relevées). Il ne s’agit pas d’une cuisine raffinée. Sauf pour quelques restaurateurs qui jonglent avec les ingrédients locaux et créent de subtiles recettes façon « nouvelle cuisine créole » à prix choc.
Poissons, fruits de la mer et des rivières
- Le vivaneau : poisson excellent, en court-bouillon (au rocou, par exemple, délicieux condiment rouge orangé), en blaff (macéré au citron vert, puis juste saisi au court-bouillon) ou en grillade.
- Le thazar, le marlin ou le requin : ils se mangent plus volontiers en darnes grillées et steaks bien saisis qui révèlent toute leur saveur, ou encore fumés, voire en tartare.
- La langouste : excellente ou sans saveur.
- Le chatrou (poulpe) : souvent servi en fricassée. C'est plus ou moins bon selon la finesse de la préparation.
- Les lambis (gros escargots de mer) : également en fricassée. Excellents quand ils sont frais, mais d'une consistance un peu caoutchouteuse quand ils ont été congelés (ce qui arrive, hélas, très souvent).
- Les palourdes : délicieuses en gratin ou salade.
- Enfin, n'oublions pas le ouassou, grosse crevette d'eau douce, appelée parfois « chevrette » ou « écrevisse ». Lui aussi se fait rare dans les eaux intérieures guadeloupéennes, où il est aujourd'hui interdit de le pêcher. Il faut donc se consoler avec les ouassous d'élevage.
Les fonds proches s'étant beaucoup épuisés, la plupart proviennent des îles voisines et des côtes sud-américaines (langoustes, lambis...).
Cuisine guadeloupéenne
- Quasiment tous les menus guadeloupéens proposent des acras en entrée, et souvent le boudin créole... délicieux avec le ti-punch !
- On trouve aussi des crabes farcis, en particulier les crabes blancs de terre.
- Autre grand classique des restaurants : le colombo de poulet (curry de poulet, recette en provenance d'Inde).
- Également le calalou (purée de légumes), le féroce (purée d'avocat à la morue hachée avec de la farine de manioc, le tout « férocement » pimenté), et le bébélé, une spécialité de Marie-Galante. Ce plat d'origine africaine consiste en une sorte de soupe épaisse dans laquelle on met du fruit à pain, des tripes, des légumes du pays, comme l'igname et le malanga, et des bananes-figues, dites poyos.
- N'oublions pas non plus le matété, plat traditionnel de la Pentecôte hérité des Espagnols (un équivalent antillais de la paella, avec des crabes de terre accompagnés de riz).
- On peut aussi goûter au cabri, qui ressemble à de l'agneau, cuisiné en ragoût, en fricassée ou servi en colombo.
- Enfin, si vous voulez manger sur le pouce, laissez-vous tenter par un bokit, sandwich local bon marché, contenant au choix viande, poisson, crudités, etc., fermé comme un beignet, puis frit.
Les épices
Elles prennent une place prépondérante dans la cuisine guadeloupéenne, mais elles ne viennent pas de l'île, pour la plupart. Pour en acheter, les marchés de Saint-François et de Sainte-Anne, moins touristiques que celui de Pointe-à-Pitre, sont à préférer. Les épices sont bien moins chères qu'en métropole, mais leur conditionnement laisse parfois à désirer.
Florilège mâtiné de saveurs raffinées : l'anis étoilé, la badiane ou l'anis star, la cannelle, le bois d'Inde, les clous de girofle, le colombo, la coriandre...
Fruits et légumes
- Les gombos : couleur verte, aspect de piment, en plus gros.
- L'igname :tige grimpante dont on fait bouillir les racines. Il en existe diverses variétés. On la sert en purée ou en pain.
- Le manioc : grosses racines épluchées, râpées, pressées, séchées au four et broyées en farine dans les manioqueries communautaires des villages.
- La canne :sucer la pulpe comme un bâton de réglisse. On trouve aussi sur les bords de route des étals où l'on propose du jus de canne.
- La christophine : sous l'aspect d'une poire un peu bosselée, jaune pâle ou vert clair, c'est un légume des plus délicat. Verte, elle se mange en salade ; mûre, en gratin.
- Le giraumon :avec sa couleur laiteuse, il évoque une pita gonflée ayant un léger goût de potiron. Excellent en purée.
- La carambole :petit fruit jaune à la forme curieuse (cinq côtes saillantes ; quand on la coupe en largeur, on obtient ces fameuses étoiles à cinq branches). Se consomme essentiellement en jus.
- La patate douce : couleur rose ou orangée, goût légèrement sucré. Se mange en légume, bien sûr, mais sert aussi pour la préparation des desserts.
- Le corossol :une panse verte hérissée d'épines. On dit qu'il préserve de la grippe et même des coups de soleil (en en glissant quelques feuilles sous son chapeau). Comme la carambole, on le consomme surtout en jus.
- La goyave : petit fruit rose, au goût douceâtre et farineux. Excellent en jus. Très riche en vitamine C.
- Le fruit de la Passion ou maracuja :fruit de la passiflore, ovoïde et lisse quand il est frais, qui renferme d’incroyables saveurs.
- Les nombreuses variétés de bananes. De la banane-légume (la ti-nain cuite à l'eau) à la banane-fruit.
- Et aussi : papayes (vertes), oranges (décevantes), litchis, citrons verts, pamplemousses (chadèques), fruits à pain, choux-pays, mangues (riches en vitamines), pommes-cannelle, sapotilles (à goût de caramel, en salades de fruits ou en glace), ananas, noix de coco, etc.
Péchés de gourmandise
- Les confitures : maracuja, goyave, mangue, papaye, coco, banane...
- N'oubliez pas non plus les sorbets coco, vendus et préparés par des marchands ambulants. Les prix peuvent varier : de 2 à 4 € environ. Mais gare aux estomacs fragiles, risques d'intoxication alimentaire.
- Les gourmands se délecteront des tourments d'amour. Ces merveilleux desserts originaires des Saintes sont en fait de savoureuses génoises à la confiture de coco (ou de goyaves, de bananes, etc.). Le nom évoque les pensées licencieuses des épouses qui attendent le retour de pêche de leur bien-aimé. S’ils sont secs, il y a du souci à se faire sur leur fraîcheur !
Ou encore du « caca bœuf », un gâteau typique de Marie-Galante, fait de pain d’épice et de sirop de jus de canne, fourré à la noix de coco. Il a la forme... d’une bouse de vache !
Boissons
Rhum
Les Guadeloupéens consomment 65 % du rhum fabriqué sur place.
Depuis la victoire de la betterave sur le sucre roux, le rhum demeure le seul débouché pour les plantations de canne à sucre, qui datent de l’époque coloniale et de la monoculture. Riches en arômes complexes, les rhums vieux des Antilles comptent pourtant parmi les meilleurs au monde.
Jus de fruits
Les Antilles régalent leurs visiteurs de jus de fruits frais, succulents bon marché : corossol, mangue, maracuja, canne, goyave, coco, prune de Cythère, etc., souvent pressés par des marchands ambulants. On trouve aussi d'extraordinaires punchs aux fruits (sapotille, carambole...) qu'on peut laisser macérer jusqu'à quelques mois.
Goûtez aussi le mabi, sorte de boisson gazeuse que les Antillais ont héritée des Indiens caraïbes. Elle est composée de liane, de gingembre, de muscade et d'anis et est mélangée à des fruits et à du sucre de canne.
Culture Guadeloupe
Musique et danse créoles
Des enfants se déchaînent sous la véranda d'une case. Bidons, casseroles, balustrades, tout ce qu'ils trouvent est percuté en rythme. Et aucun passant ne se plaint du fracas.
Tandis que chez les colons on dansait le menuet et le quadrille, chez les esclaves on attachait plus d'importance au son du tambour et des percussions pour accompagner les danses rituelles : le léwoz, rythme guerrier (sur lequel on attaquait les plantations) ; le kaladja, symbole de la lutte en amour ; le pajyanbel, quand on coupe la canne ; le toumblak, danse d'amour, de fertilité, danse de la terre ; le graj, pour accompagner les travaux agricoles ; le woulé (ou « valse créole ») ; le mendé - après l'abolition de l'esclavage - qui accompagne le carnaval et le fameux gwo-ka (ou « la voix de l'esclave ») : on pense avoir retrouvé ses traces vers le golfe de Guinée ou dans le haut Dahomey.
Symbole de chants incantatoires et de danses rituelles, son rythme reste très prisé - avec quelques variantes - en Haïti, à Cuba, au Brésil et aux îles Vierges. Le gwoka de Guadeloupe a été inscrit sur la liste du patrimoine immatériel de l’Humanité par l’UNESCO en 2014 (au même titre que les fest-noz bretons par exemple).
Mais les danses à orchestre, plus gaies et plus profanes, tiennent le haut du pavé : valse, mazurka, polka (souvenirs des colons). Tonique et lascive, la biguine est même devenue le sport national des Antilles françaises.
Le zouk, surtout, fait le régal des radios, le zouk-love, un zouk langoureux et moite, à danser « collé-serré ».
Malgré un retour aux racines - le gwo-ka -, l'influence des Grandes Antilles (salsa, reggae) domine la création musicale.
Géographie Guadeloupe
La Grande-Terre
Située à l'est, elle forme un triangle d’environ 40 km de côté. Mal nommée, la Grande-Terre est en réalité une terre moins étendue (et moins haute) que la Basse-Terre.
Au nord, la campagne est occupée par les champs de canne à sucre et bordée par un littoral escarpé qui se termine par des falaises abruptes et quelques anses sableuses. Entre Le Moule et la pointe de la Grande-Vigie, les paysages façonnés dans le sous-sol calcaire rappellent une « côte normande tropicale ».
À l'extrême est, la pointe des Châteaux forme une avancée rocheuse battue par les flots de l'océan.
Les bourgs et les cultures vivrières se concentrent dans des vallons intérieurs.
Au sud, du Gosier à Saint-François, la côte s'appelle la Riviera, et aligne des stations balnéaires et de belles plages.
Microrégion discrète et peu fréquentée dans l'arrière-pays de Sainte-Anne, les Grands-Fonds forment un labyrinthe étrange de mornes cultivés et de vallées encaissées. On dit que certaines vallées seraient au-dessous du niveau de la mer.
La Basse-Terre
Située à l'ouest, c'est la partie montagneuse, boisée et volcanique de la Guadeloupe. Bien qu'ayant été colonisée avant la Grande-Terre, elle est plus longue à sortir de son isolement.
L'activité volcanique se manifeste épisodiquement par les réveils du volcan de la Soufrière, qui culmine à 1 467 m. Cette île-montagne possède des volcans d'âges différents alignés du nord au sud sur la crête montagneuse. En période de somnolence volcanique, seules quelques sources chaudes jaillissent dans la région de Bouillante, sur la côte Sous-le-Vent.
La forêt domaniale couvre la Basse-Terre aux trois quarts, incluant le Parc national dans sa moitié sud-ouest.
Sur la Côte-au-Vent de la Basse-Terre, il pleut souvent et plus qu'ailleurs. Les précipitations y sont bien plus importantes qu'en Grande-Terre, et augmentent considérablement avec l'altitude.
La route côtière, longtemps sinueuse et assez dangereuse, a pris désormais des allures moins critiques.
Environnement et parc national
Parc national de la Guadeloupe
Avec son Parc national, la Guadeloupe dispose d'un argument majeur pour le développement raisonné d'un tourisme tourné vers les richesses du patrimoine, qu'elles soient naturelles ou mises en valeur par l'homme. Créé en 1989, le parc est longtemps resté le seul Parc national français d'outre-mer.
Le cœur du Parc couvre environ 40 % du massif forestier de la Basse-Terre du massif forestier de Basse-Terre, des Deux Mamelles au nord aux contreforts de la Soufrière au sud.
Les richesses naturelles du Parc peuvent s'énumérer en chiffres, soit 300 espèces d'arbres et d'arbustes, 270 espèces de fougères, une centaine d'espèces d'orchidées, une quarantaine d'espèces nicheuses d'oiseaux, une dizaine d'espèces de chauves-souris, dont deux uniques au monde, sans oublier, pour partir à leur découverte, plus de 200 km de « traces », les sentiers entretenus par le parc.
Le Parc dispose d'ailleurs d'une vitrine pour familiariser les visiteurs à la forêt tropicale humide, la Maison de la forêt, à mi-chemin de la route de la Traversée. Mais plus que les indications précises fournies sur la faune et la flore, ce sont sans doute les conseils prodigués par les gardes qui en font une étape obligée pour les amateurs. Idéalement située, elle constitue par essence un très bon point de départ pour des randos dans la forêt.
Quant au Grand Cul-de-Sac Marin, il est classé en zone humide d’importance internationale pour les oiseaux d’eau (convention de Ramsar).
Les zones protégées du Grand Cul-de-Sac sont à la fois terrestres (1 622 ha) et marines (2 085 ha). Elles sont au nombre de six, bien délimitées, et représentent un quart de cette grande baie fermée par un long récif corallien. Plusieurs îlets sont concernés.
Enfin, devant la plage de Malendure, à Bouillante, les îlets Pigeon, haut lieu de la plongée sous-marine, sont connus sous le nom de « réserve Cousteau ». Fonds riches et magnifiques, dont la fréquentation est heureusement réglementée depuis qu’elle fait partie du Parc national. Compte tenu de ce pedigree, on s’étonne qu’un projet de téléphérique dans le Parc même pour se rendre au sommet de la Soufrière soit sérieusement à l’étude.
En plus du travail de conservation du patrimoine naturel, le Parc a aussi pour mission de mener des actions de sensibilisation à la protection de la nature afin de promouvoir l'écotourisme.
Le Parc recommande donc, sous le label « Marque de confiance du Parc », un certain nombre d’adresses (hébergements, activités et sites) allant dans ce (bon) sens. Essentiellement situées sur la Basse-Terre, nous vous recommandons bon nombre de ces adresses, ainsi que celles d’un autre label, dynamique et complémentaire, l’association Guadeloupe Écotourisme.
Réserves naturelles
- Depuis l’intégration du Grand Cul-de-Sac Marin au Parc national de Guadeloupe, les îlets de Petite-Terre, au sud-est de Saint-François, sont devenues réserve naturelle guadeloupéenne.
Les iguanes constituent la particularité de la faune de Petite-Terre, alors que la flore compte un arbre magnifique, le gaïac, dont il ne reste qu’une centaine de spécimens.
- On trouve également une réserve naturelle de 1 200 ha à Saint-Barthélemy, une autre de 3 060 ha à Saint-Martin, créée en 1998, et une réserve biologique au nord de la Grande-Terre depuis 2015.
Ces classements imposent un certain nombre de contraintes comme le respect, pour les visiteurs, de la réglementation en vigueur (interdiction de pêcher et de chasser, de camper, de déranger les animaux, de faire du feu...). Tout professionnel du tourisme pénétrant avec des clients dans une zone classée Réserve doit aussi posséder une autorisation délivrée par l’autorité gestionnaire.
Traditions Guadeloupe
Religions et croyances
Adventistes, baptistes, méthodistes, témoins de Jéhovah... Une insularité en appelle une autre. Comme en Polynésie, les micro-Églises sont ici chez elles. Pour beaucoup d'Antillais, en effet, la ferveur importe plus que le chemin.
Dans les villages, la messe est suivie avec conviction : femmes en coiffe, messieurs endimanchés et marmots gominés. Les lieux de culte qu'ils fréquentent avec grand respect s'accomodent assez mal du short et du marcel débraillé... Chacun prend sa plus belle voix pour chanter les cantiques. Le jour de leur première communion, les jeunes filles portent de magnifiques robes blanches en dentelle.
Les temples hindous, quant à eux, vous feront regretter Bénarès. Le shivaïsme originel s'est corrompu au contact des chrétiens créoles. La grande fête s'appelle tout simplement Bon Dieu Cooli (le coolie, c'est l'Indien). Quatre jours de sacrifices (un mouton, un coq) et de danses rituelles en habits bariolés, qui peuvent aller jusqu'aux transes sacrées sur le tranchant d'un sabre.
Les premiers colons ont introduit le catholicisme et l'ont imposé aux esclaves. Ces derniers, marqués par leurs croyances africaines, ont teinté la religion des maîtres de multiples superstitions, conservant ainsi une partie de leurs croyances animistes. Cependant, les chances sont minces de croiser un gadédzafé qui bénit, désenvoûte ou encore un quimboiseur qui jette le mauvais sort. Les Guadeloupéens qui ont besoin de leurs services savent où les trouver. Si vous êtes tenté, voyez les petites annonces dans les journaux locaux.
Les Antillais entretiennent également un rapport étroit avec leurs morts. Les veillées mortuaires (qui se raréfient) servent à accompagner le défunt jusqu'à sa dernière demeure, pour qu'il ne revienne pas, courroucé, tourmenter les vivants. Ils vont parfois rire et chanter. Ils vont manger et aussi boire du rhum. Avec, à chaque verre, une goutte versée à terre pour le mort.
Les rastas
Pour la plupart des gens, le rasta n’est rien plus qu’un amateur de reggae portant son bonnet comme un drapeau sur ses cheveux longs entrelacés en tresses très serrées (dreadlocks) en forme de lianes et enduites de pâte de cactus ou de cacao. Ce look de baba-cool tropical, popularisé par Bob Marley, Peter Tosh et Jimmy Cliff, cache pourtant une philosophie érigée en culture et en mode de vie par de nombreux Noirs des Caraïbes, en majorité anglophones.
Né à la Jamaïque, ce mouvement religieux a gagné les autres villes anglophones. Contraction de Ras Tafari, titre de noblesse donné à l'empereur d'Éthiopie Hailé Sélassié, le rasta obéit à la doctrine fondée dans les années 1920 par le « prophète » noir américain Marcus Garvey. Ce leader nationaliste voua sa vie au peuple noir exilé, lui transmettant la connaissance de ses ancêtres et la nécessité de lutter contre l'asservissement. Les descendants de ceux qui furent déportés d'Afrique comme esclaves au XVe siècle se sont donc mis à potasser la Bible, seul ouvrage autorisé aux Noirs. C’est ainsi que naquit une nouvelle religion, le « rastafarisme », qui mélange de façon souvent nébuleuse les préceptes hébraïques et d’incroyables extrapolations sur le couronnement du négus.
Cette mystique particulière aux Antilles aura au moins eu l'intérêt de donner à la musique l'un de ses genres les plus originaux : le reggae. Et son chanteur-prophète le plus doué, Bob Marley, a pris la place d'Hailé Sélassié dans le cœur des jeunes rastamen. Chantant l'exode de ses ancêtres, prêchant la pauvreté et vilipendant les représentants de Babylone la corruptrice, Marley a permis à des millions de Noirs exilés de comprendre que « Dieu est homme » et qu'« un homme sage ne parle pas trop ».
Les rastas, non violents, croient au pouvoir pacificateur de la musique, observent un régime alimentaire très strict et préfèrent vivre sans travailler. Le sound system (gros magnéto portatif) à fond, les dreadlocks au vent, ils mènent leur existence dans une extase permanente, à l’écart de la société de consommation. Leur occupation essentielle consiste à pratiquer un jardinage d’un genre particulier : ils plantent, cultivent et fument la ganja.
Si la marijuana a, aux yeux des rastafaris, de nombreuses vertus (médicinales, aphrodisiaques et autres), elle aura plutôt pour vous celle de causer des problèmes. Surpris en flagrant délit, pétard à la main, le routard écopera d’une amende, voire d’une peine de prison... Malgré les palmiers et le soleil, les lois de la République s’appliquent ici comme ailleurs !
Vêtement traditionnel
Pour être belle, autrefois, il fallait casser sa tirelire : superbe jupon de broderie anglaise, corsage décolleté, jupe ample en madras (un tissu mordoré à carreaux, acclimaté ici par les Indiens), foulard triangulaire, grande robe chatoyante pour les fêtes, sans oublier un arsenal de bijoux en or (collier-chou, chaîne-forçat, etc.). Adieu foulards, adieu madras...
Ce costume superbe a disparu du paysage courant, même s'il se porte toujours pour les cérémonies, les fêtes (comme celle des cuisinières) et le carnaval.
Les femmes antillaises, qui adorent s'habiller pour les grandes (et petites) occasions, arborent fréquemment leurs boucles d'oreilles... créoles, comme on les appelle. Autrefois, ces parements étincelants étaient enroulés de fil noir en période de deuil, tandis que la coiffe se parait de blanc.
Sports et loisirs Guadeloupe
Les Guadeloupéens sont des sportifs accomplis ; que serait, par exemple, l'athlétisme français sans eux ?
Randonnées pédestres
Tout un choix de marches plus ou moins longues et difficiles (plus de 200 km de traces - c'est-à-dire de sentiers - en Basse-Terre). Mais la chaleur, la déclivité et l'état parfois chaotique du terrain peuvent rendre ces expéditions éprouvantes et dangereuses.
En Grande-Terre, à Marie-Galante, aux Saintes ou à La Désirade, nous vous indiquons aussi quelques balades sympas, le plus souvent accessibles à tous et tout à fait praticables en famille.
- Les lignes qui suivent n’ont pas pour but de brosser un tableau effrayant de la randonnée en Guadeloupe... mais chaque région du monde a ses spécificités : un routard averti en vaut deux !
Dans tous les cas, ne partez jamais seul ; n'entamez jamais une randonnée après 15h30 (le jour tombe vers 17h30 en plaine, mais on n’y voit plus guère dès 16h en pleine forêt tropicale...) ; prévoyez de bonnes chaussures de marche, vêtement chaud et imperméable, un couvre-chef et de la crème solaire ; emportez à boire, bien évidemment, et un peu de nourriture. Par ailleurs, la végétation très prolifique recouvre rapidement les traces (on est loin des sentiers clairement balisés de la métropole), et sans guide on a vite fait de s’égarer.
Sans compter les éléments (séismes, cyclones, précipitations) qui rendent certains tracés impraticables : vérifiez bien auprès des organismes agréés ce qu’il est possible ou non de voir, et surtout de faire. Mais le plus sûr est de TOUJOURS SE RENSEIGNER SUR L'ÉTAT DES TRACES AVANT TOUTE EXPÉDITION, auprès du parc national de la Guadeloupe : tél. : 05-90-41-55-55.
- Pluies : attention aussi aux précipitations. Surveillez la météo. Bulletin de prévision sur répondeur 24h/24 : tél. : 0892-680-808 (0,30 €/mn). Évitez de partir s'il a beaucoup plu. Si l'eau monte, attendez la décrue. Dernier conseil : essayez de choisir une journée de ciel bien dégagé pour grimper à la Soufrière.
- Insécurité : on conseille de ne pas laisser d’objets de valeur dans les voitures, d’intégrer plutôt un petit groupe de randonneurs et de ne pas emporter de choses précieuses avec soi.
Plongée sous-marine
Spots de plongée
Bercés par des eaux chaudes (25-28 °C), limpides (visibilité de 15 à 30 m) et fréquemment peu profondes (souvent moins de 20 m), les spots offrent des conditions de plongée idéales et sécurisantes.
La côte Sous-le-Vent (façade ouest), plus abritée, est très prisée des plongeurs, qui se rendent massivement à Malendure - haut lieu incontournable de la plongée en Guadeloupe. Le petit paradis sous-marin des Saintes s’impose comme un autre spot phare des Caraïbes, avec en point d’orgue son célèbre « Sec Pâté ». De même, Marie-Galante offre des sites absolument vierges, aux éponges fardées de couleurs éclatantes. Les arches sous-marines de Port-Louis sont étonnantes, alors que les spots de Saint-François, du Moule et de La Désirade demeurent dopés par les vigueurs de l'Atlantique. Enfin, la grande barrière de corail, au large de Sainte-Rose, permet des plongées sauvages dans le Parc naturel du Grand Cul-de-Sac Marin, désormais intégré au parc national de la Guadeloupe...
Snorkelling
« L'île aux belles eaux » est une destination plongée par excellence. Elle se prête admirablement au snorkelling (exploration des fonds avec palmes, masque et tuba seulement), que l'on conseille de pratiquer, pour plus de sécurité, avec les centres de plongée...
Règle d'or : respectez absolument l'environnement fragile qui vous entoure. Ne prélevez rien, n'importunez pas la faune et attention où vous mettez vos palmes !
Les clubs de plongée
Ici, comme en métropole, certains clubs sont affiliés à la Fédération française d'études et de sports sous-marins (FFESSM), et d'autres rattachés à l'Association nationale des moniteurs de plongée (ANMP). L'encadrement est assuré par des moniteurs brevetés d'État. C'est à eux que le plongeur néophyte ou non s'adressera en priorité. Prix de la plongée : 35 à 45 € en moyenne.
Événements sportifs
- Le Tour de la Guadeloupe : grands amateurs de cyclisme, les Guadeloupéens se passionnent pour cette compétition qui a lieu en août. Le jour de l'arrivée à Pointe-à-Pitre, c'est le délire. Gros embouteillages et énorme fête.
- Les courses à la voile : tous les 4 ans, depuis 1978, la Route du rhum, la plus célèbre des transatlantiques en solitaire, relie Saint-Malo à Pointe-à-Pitre. Certaines des plus belles pages de la course au large y furent écrites. Assister à l'arrivée d'une Route du rhum est un sacré événement. Rendez-vous en 2018 pour la prochaine édition.
- L'archipel de la Guadeloupe accueille encore d'autres courses, comme la Transat Lorient - Saint-Barth, la Miniitansat et la Transat des Alizés. Il existe également des régates annuelles comme le Trophée des Caraïbes, compétition d'une dizaine de jours autour de la Guadeloupe et de ses dépendances, dans le cadre d'une formule originale qui associe des étudiants à des skippers professionnels, ainsi que bien d'autres compétitions pour différentes catégories de bateaux (Optimist, Hobie Cat, etc.).
Incontournables Guadeloupe
S’offrir des plongées inoubliables à la recherche des tortues et des poissons-perroquets. Visiter les belles plantations de café. Randonner autour de la Soufrière. Passer une soirée romantique dans un écogîte.
Partir à la découverte de la mangrove en kayak de mer. Profiter des plages de Marie-Galante. Faire une balade matinale entre mer et montagne à La Désirade. Passer une nuit aux Saintes, pour retrouver l’ambiance d’un village de pêcheurs.
Petit village de pêcheurs, ses maisons en bois de style caraïbe et son jardin botanique classé Jardin remarquable
Mangrove, forêts marécageuses, marais herbacés et îlets, à découvrir en kayak de mer
Ourlée de cocotiers, bordée de baraques de pêcheurs en tôle et de barques colorées, l'une des plus belles plages de la Basse-Terre
Une Ville d'art et d'histoire, avec de belles demeures créoles et de style colonial, intercalés de pittoresques cases en bois
Le spectacle impressionnant de falaises abruptes fouettées par une mer houleuse
Sa forêt tropicale humide, une forêt primaire, sorte de jungle préservée, sa faune et sa flore
Ses plages parmi les plus belles de la Guadeloupe, dans un lagon turquoise, avec sable clair et cocotiers
Un vieux village de pêcheurs aux cases rustiques en bois et tôle, et une marina bordée de restos branchés
Randonnée entre les fumerolles, à travers l'une des forêts primaires les mieux conservées des Petites Antilles, menant au pied du dôme
La plus authentique des îles de la Guadeloupe, encore préservée du tourisme de masse, une nature sauvage entre mer et montagne
Quelques-unes des plus belles plages de l'archipel de la Guadeloupe, l'île de la canne à sucre par excellence, au mode de vie resté rural
Dans l'ambiance d'un village de pêcheurs, Terre-de-Haut, sa baie aux eaux turquoise et son pain de sucre, et sept îlets rocailleux